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Infléchir le futur ? Le transhumanisme comme auto-transcendance

Vincent Guérin, International Psychology, Practice and Research, 6, 2015


Résumé : Comment le transhumanisme oriente-t-il notre futur ? Entre l’eschatologie de la singularité technologique et la société de l’abondance promise par les nouvelles technologies (NBIC), il s’agit de saisir l’émergence et la diffusion d’une transcendance opératoire, son « inquiétante étrangeté ».


« The best way to predict the future is to create it yourself. » (17e loi de Peter H. Diamandis)

Introduction

Dans cet article, nous allons nous intéresser à la « communauté » des « singularitariens » de la Silicon Valley (Grossman, 2011). Deux de ses figures, Ray Kurzweil et Peter H. Diamandis ont créé, en 2008, l’université de la singularité. Son ambition : préparer l’humanité au changement induit par une accélération technologique à venir annoncée comme foudroyante. Cette entreprise qui prépare l’avenir tout en favorisant leurs ambitions. Au final, il s’agit d’explorer le tissage des forces en présence, mais aussi la réthorique utilisée par les « ingénieurs » singularitariens pour stimuler, orienter des recherches « stratégiques » devant favoriser leurs desseins. Sont-ils en mesure d’infléchir le futur, le faire advenir ?

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Sommaire :

La singularité technologique : enfer ou âge messianique ?

L’Université de la singularité

La possibilité de l’abondance

Conclusion

Bibliographie

Le prix Nobel de Physique hongrois Dennis Garbor affirme que « tout ce qui est techniquement faisable doit être réalisé, que cette réalisation soit jugée moralement bonne ou condamnable » (Gabor, 1973) ⇒ Le transhumanisme : Ce qui est possible est-il toujours souhaitable ?

 

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