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Conférence CNAM : de l’humain augmenté au transhumain. Que devient l’Homme face à ses technologies ?

S’il est certain que l’Homme, fort de son intelligence et de son habileté, s’est depuis toujours ingénié à façonner le monde pour se rendre, selon la maxime cartésienne, « comme maître et possesseur de la Nature », les avancées technologiques récentes portent avec elles leur lot d’espoirs, mais aussi d’interrogations nouvelles sur le devenir de l’être humain.

La convergence technologique entre nanotechnologie, biotechnologie, informatique et sciences cognitives (NBIC) alimente un discours idéologique sur une « augmentation » de l’humain qui trouve un écho dans les milieux politique, économique et médiatique, suscitant à la fois fascination et répulsion.

Le transhumanisme, courant de pensée originaire des Etats-Unis, plaide pour une prise en main par l’être humain de sa propre évolution, assisté par des technologies qui lui en donneraient le pouvoir.

Sous des formes diverses, il impose un discours qui interroge les fondements même de la nature de l’Homme et de son avenir, d’autant plus audible que des contre-idéologies peinent à se structurer et à émerger.

Mais que cache réellement cette idéologie ? Il s’agit aujourd’hui de mettre en lumière un certain nombre de fondements philosophiques et éthiques qui la sous-tendent, pour mieux les comprendre mais aussi pour mieux les contrer.

Édouard Kleinpeter est ingénieur de recherche CNRS, responsable de médiation scientifique, à l’Institut des sciences de la communication (CNRS – Université Paris Sorbonne – Université Pierre et Marie Curie). Son travail s’oriente actuellement selon deux thématiques : l’interdisciplinarité et l’augmentation humaine.

Il est animateur scientifique du pôle «Santé connectée et humain augmenté» dirigé par le philosophe Jean-Michel Besnier, professeur à l’université Paris Sorbonne. Ses projets de recherche portent sur l’hybridation entre le corps et la technologie afin, en particulier, de soulever les enjeux éthiques, philosophiques, psychologiques et anthropologiques de la dialectique entre réparation et augmentation.

Il s’intéresse également aux discours et imaginaires véhiculés par le concept d’humain augmenté et l’idéologie transhumaniste. Il a publié plusieurs articles sur la thématique et a notamment dirigé l’ouvrage «L’humain augmenté» (CNRS Éditions, coll. « Les Essentiels d’Hermès », 2013).

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