Produire ou se reproduire ?
Vivons-nous les dernières générations d’une reproduction à l’ancienne, dite naturelle ? D’ailleurs, peut-on seulement se « reproduire » ? Existe-t-il un lien entre notre civilisation du marché et de la performance et l’évolution rapide de la médicalisation de la procréation dans toutes les sociétés développées de la planète ? La sacralité, attribuée autrefois de manière inconsciente à la succession des générations, pourrait bien succomber sous les impératifs de la rentabilité à tous crins.
Les biotechnologies sont là et elles se fécondent les unes les autres. Homo sapiens est « addict » de la maîtrise et celle de sa reproduction n’échappera pas à son ingéniosité. Au début pour de bonnes raisons, bien médicales et bien justifiées : éviter par exemple la transmission d’une maladie héréditaire, puis pour de moins bonnes raisons : améliorer les performances intellectuelles et sportives des humains.
À l’heure où des laboratoires de biologie de la reproduction sont en train de fabriquer des ovules à partir des cellules de peau d’un homme et vice versa, à l’heure du copier-coller efficace et précis sur le génome et au moment où les États rivalisent d’ingéniosité pour disposer des meilleurs cerveaux et augmenter le nombre de leurs brevets pour mieux dominer le monde, tout concorde pour qu’on puisse prédire que les découvertes n’auront pas le temps de refroidir avant d’être essayées voire mises en œuvre.
La reproduction pourrait donc se voir assignée à efficience par les règles de la production et du marché. Bien se reproduire pour fabriquer de bons producteurs et reproducteurs.
Ces thèmes sont dérangeants et c’est bien pourquoi le Forum Européen de Bioéthique décide cette année de s’en emparer en invitant les meilleurs spécialistes français et européens pour nous expliquer simplement où nous en sommes de ces découvertes et ce qu’il y a dans les cartons des chercheurs. Prendre le temps de comprendre pour appliquer notre jugement individuel à ces perspectives qui concernent nos enfants et nos petits-enfants ne nous donnera pas forcément le pouvoir de modifier l’avenir. Mais que peut-on espérer de mieux d’une société que la lucidité devant ce qui se profile pour son propre avenir ?
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FEB 2018 : AVEC QUI FAIT-ON UN ENFANT ?
Depuis que la culture et les civilisations humaines existent, le choix
du partenaire de reproduction n’est pratiquement jamais laissé au
hasard. C’est à l’analyse de ce choix du partenaire reproducteur qu’estconsacrée cette première table ronde.
Yves ALEMBIK, Pédiatre et généticien à l’Hôpital Universitaire de
Strasbourg.
Laurence HÉRAULT, Maître de conférence à la Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Université d’Aix en Provence.
David LE BRETON, Anthropologue, professeur de sociologie,membre de l’Institut Universitaire de France, chercheur au laboratoire Cultures et Sociétés en Europe.
Daniel LEMLER, Psychanalyste et psychiatre, chargé d’enseignement à l’Université de Strasbourg.
Maud NISAND, Avocate.
Michèle WEIL, Pédiatre et responsable du service de néonatalogie au CMCO.
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FEB 2018 : LA REPRODUCTION EST-ELLE MODIFIÉE PAR L’ÉVOLUTION DE LA GÉNÉTIQUE ?
Les progrès rapides de la génétique humaine peuvent-ils transformer la manière de se reproduire et si oui en quoi ? Généticiens, cliniciens et chercheurs, philosophes et patients tenteront de donner l’éclairage le plus récent à ces questions fondamentales.
Nicolas MIAILHE, Cofondateur & président, The Future Society at Harvard Kennedy School.
Dominique STOPPA-LYONNET, Médecin, professeure de génétique à l’Uni-versité Paris Descartes et responsable du Service de Génétique de l’Institut Curie.
Sylvain TAGLANG, Délégué territorial Alsace de Vaincre la Mucovicidose.
Constant VODOUHÉ, PhD, Pharmacologie et Biologie Cellulaire et président de DORYS.
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FEB 2018 : CONFÉRENCES INAUGURALES
Vivons-nous les dernières générations d’une reproduction à l’ancienne, dite naturelle ? D’ailleurs, peut-on seulement se « reproduire » ? Existe-t-il un lien entre notre civilisation du marché et de la performance et l’évolution rapide de la médicalisation de la procréation dans toutes les sociétés développées de la planète ?
La sacralité, attribuée autrefois de manière inconsciente à la succession des générations, pourrait bien succomber sous les impératifs de la rentabilité à tous crins.
Les biotechnologies sont là et elles se fécondent les unes les autres. Homo sapiens est « addict » de la maîtrise et celle de sa reproduction n’échappera pas à son ingéniosité. Au début pour de bonnes raisons, bien médicales et bien justifiées : éviter par exemple la transmission d’une maladie héréditaire, puis pour de moins bonnes raisons : améliorer les performances intellectuelles et sportives des humains.
À l’heure où des laboratoires de biologie de la reproduction sont en train de fabriquer des ovules à partir des cellules de peau d’un homme et vice versa,
à l’heure du copier-coller efficace et précis sur le génome et au moment où les États rivalisent d’ingéniosité pour disposer des meilleurs cerveaux et augmenter le nombre de leurs brevets pour mieux dominer le monde, tout concorde pour qu’on puisse prédire que les découvertes n’auront pas le temps de refroidir avant d’être essayées voire mises en œuvre.
Jean-François MATTÉI, Médecin, pédiatre, ancien ministre de la santé et ancien président national de la Croix-Rouge française.
Irène THÉRY, Sociologue, directrice d’études à L’Ehess à Marseille.
Roland RIES, Maire de Strasbourg
Jean ROTTNER, Président du Conseil régional du Grand Est
Israël NISAND, Professeur de médecine, chef de pôle gynécolo-gie-obstétrique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, fondateur et président du Forum Européen de Bioéthique.
Syamak Agha Babaei, Médecin généraliste à Strasbourg -
FEB 2018 : DÉMOGRAPHIE & REPRODUCTION
Certains pays ont une démographie en si forte augmentation qu’elle menace leur capacité de se développer. D’autres peinent à éviter un vieillissement mortifère de leur population. Cette table ronde essaiera d’éclairer cette situation complexe.
Jean-Louis MANDEL, Généticien, professeur honoraire de génétique humaine au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie Nationale de Médecine, membre de l’Institut de Recherches Avancées de l’Université de Strasbourg (USIAS), chercheur à l’IGBMC.
Gilles PISON, Professeur au Muséum national d’histoire naturelle,
chercheur associé à l’Institut National d’Études démographiques, rédacteur en chef de Population et Sociétés.
Virginie ROZÉE, Sociologue à l’Ined.
Laurent TOULEMON, Directeur de recherche à L’Ined.
Animation : Aurélien BENOILID, Vice-président du Forum Européen de Bioéthique.
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FEB 2018 : À PROPOS D’UN CAS. ARIANE ZALOSZYC
Ariane ZALOSZYC, spécialiste en Pédiatrie aux HUS.
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FEB 2018 : LOI BIOÉTHIQUE ET AIDE MÉDICALE À LA PROCRÉATION
La France a encadré au plus près les pratiques d’aide médicale à la procréation. Quelles sont les valeurs qui ont prévalu pour l’écriture de la loi et quelles sont celles qui respecteraient plus avant la diversité multiculturelle de notre pays ?
Laurence BRUNET, Juriste, spécialité du droit des personnes, associée aucentre «Droit, sciences et techniques».
Hervé CHNEIWEISS, Neurobiologiste, président du comité d’éthique de l’Inserm, directeur du Laboratoire de Neurosciences de Paris-Seine.
Valérie DEPADT-SEBAG, Maître de conférence à la faculté de droit,
enseignante à Sciences Po et à l’Espace Éthique des Hôpitaux de Paris, spécialiste en droit de la biomédecine.
Françoise SHENFIELD, Membre du comité national d’éthique
Grande-Bretagne.
Irène THÉRY, Sociologue, directrice d’études à L’Ehess à Marseille.
Murielle FABRE (grand témoin)
Catherine RONGIÈRES, Gynécologue obstétricienne,
Responsable adjoint, coordonnatrice du Centre d’Assistance Médicale à la Procréation et du Comité d’Ethique du Pôle de
Gynécologie Obstétrique de
Strasbourg. Vice-présidente de la Société de Médecine de la Reproduction.
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FEB 2018 : L’HOMME.FEMME DE DEMAIN ET SA SEXUALITÉ
La sexualité subit en permanence le poids de la culture, des
traditions et de la religion. Mais la culture se mondialise et une
forme d’uniformisation est en marche.
Les influences d’aujourd’hui conditionneront-elles nos manières de faire l’amour demain ?
Marie-Hélène COLSON, Médecin sexologue.
Agnès GIARD, Anthropologue à l’Université de Paris Nanterre.
Philippe BRENOT, Psychiatre et anthropologue.
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FEB 2018 : QUELLE BONNE (OU MAUVAISE) FÉE SE PENCHE SUR VOTRE CERVEAU ?
Les nouvelles technologies modifient les capacités du cerveau
humain. L’approche mécanique du cerveau permet d’envisager
sa modélisation, son traitement et son amélioration. Quel peut
être l’avenir de l’homme dans un monde avec des neurosciences
omniprésentes ?
Mathieu ANHEIM, Chef du Pôle tête-cou / CETD au CHU de
Strasbourg, centre maladies neurologies à expression motrice et
cognitive (élève de Pollak).
Mustapha BENMEKHBI, Neurochirurgien au Centre Hospitalier de
Colmar.
Dan GRÜNSTEIN, CEO de TokTokDoc, service de télémédecine.
Olivier PUTOIS, Philosophe, maître de conférence à l’UdS, psychologue clinicien, psychanalyste.
Aurélien BENOILID, Vice-président du Forum Européen de
Bioéthique.
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FEB 2018 : LES TRANSHUMANISTES & LA REPRODUCTION
Le transhumanisme a bien sûr une position en matière de
reproduction. Avec l’évolution très rapide des techniques dans ce
domaine, le mouvement transhumaniste international doit dire s’il
accepte qu’elle ne devienne demain qu’une simple production.
Cécilia CALHEIROS, Sociologue à l’Ehess (Paris).
Armand NGAKETCHA NJAFANG, Doctorant en philosophie à l’Université Libre de Bruxelles, Centre de Recherche Interdisciplinaire en Bioéthique (CRIB).
Peggy SASTRE, Auteure, journaliste scientifique.
Gautier KIHN, Ingénieur informatique, représentant de l’AFT Grand Est.
Marc ROUX, Président de l’Association Française Transhumaniste : Technoprog Chercheur affilié à l’Institute for Ethics and Emerging Technologies (IEET).
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FEB 2018 : À PROPOS D’UN CAS CHARLES BEHR
Charles BEHR, Chef de clinique / service d’épileptologie Hôpital de
Hautepierre CHU Strasbourg.
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FEB 2018 : CULTURE, RELIGION & REPRODUCTION
Les religions et les cultures ont toutes des lignes de force communes, dont une certaine régulation de la sexualité et de la reproduction.
À la lumière de ces traditions, que dire sur les techniques
actuelles de procréation et sur la différence entre reproduction et production ?
Julien DARMON, Enseignant talmudiste.
Jamel EL HAMRI, Islamologue.
Marion MULLER-COLLARD, Théologienne protestante, écrivaine, membre du CCNE.
Bernard BAERTSCHI, Philosophe, Université de Genève.
Karsten LEHMKÜHLER, Professeur de théologie systématique/éthique à l’Université de Strasbourg.
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FEB 2018 : ET SI NOTRE ENVIRONNEMENT PERTURBAIT NOTRE REPRODUCTION ?
Certains toxiques dans l’air ou dans notre alimentation nuisent au
développement des foetus humains et à notre santé. Comment définir et imposer aux industriels des règles et se dresser contre les profits abusifs effectués au détriment de la santé de nos enfants ?
André CICOLELLA, Chimiste-toxicologue, enseignant à Sciences
Po Paris, président-fondateur du Réseau Environnement Santé, ancien conseiller scientifique à l’INERIS, président-fondateur de Sciences Citoyennes, auteur.
Corinne LEPAGE, Avocate, ancienne maître de conférence et ancienne professeure à Sciences Po, ancienne ministre de l’Ecologie et députée européenne.
Jacques REIS, Prof. Conv. UDS, Chair ENRG-WFN, Président RISE, Président CNE.
Gabriel ANDRÉ, Gynécologue-obstétricien.
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FEB 2018 : SOIGNER LES EMBRYONS PLUTÔT QUE DE LES DÉTRUIRE
Pour soigner les embryons, des recherches doivent être menées qui
soulèvent la question du statut de l’embryon humain.
Les problématiques éthiques sont très importantes et le débat doit
nous éclairer sur l’usage du diagnostic préimplantatoire et sur les
thérapies géniques.
Vincent GRÉGOIRE-DELORY, Maître de conférences à l’Université
catholique de Toulouse (Directeur de l’Ecole Supérieure d’Éthique des
Sciences), responsable de la plateforme éthique Toulouse White Biotechnology.
Bertrand KIEFER, Rédacteur en chef de la Revue Médicale Suisse, directeur des éditions scientifiques Médecine et Hygiène, membre du Comité d’Éthique de l’université de Genève, auteur.
Anne-Sophie LAPOINTE, Ancienne présidente de l’association VML
(Vaincre les Maladies Lysosomales), membre du CA de VML, d’Eurordis, de L’Alliance Maladies Rares, de Maladies Rares Info Services et du Codeem, membre du Comité d’Éthique de l’INSERM, auteure.
Julie STEFFANN, Docteur en médecine et docteur ès sciences, ancienne interne et chef de clinique des Hôpitaux de Paris, spécialisée en biologie médicale, professeure de génétique à l’Université Paris-Descartes, praticien hospitalier dans le service de génétique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.
Bernard BAERTSCHI, Philosophe, Université de Genève.
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FEB 2018 : À PROPOS D’UN CAS. CATHERINE RONGIÈRES
À PROPOS D’UN CAS
CATHERINE RONGIÈRES
Catherine RONGIÈRES, Gynécologue obstétricienne, responsable adjoint, coordonnatrice du centre d’Assistance Médicale à la Procréation et du Comité d’Ethique du Pôle de Gynécologie Obstétrique de Strasbourg. Vice-présidente de la Société de Médecine de la Reproduction.
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FEB 2018 : CONSERVER SES OVOCYTES
Si les hommes peuvent librement conserver leurs gamètes, chez
les femmes cette conservation n’est autorisée que dans certaines
circonstances très restreintes. Cette loi qui date de 2015 souligne une asymétrie fort curieuse des droits des hommes et des femmes.
Louis BUJAN, Professeur de Médecine et Biologie de la Reproduction, chef du Pôle Femme Mère Couple du CHU de Toulouse, directeur du Groupe de Recherche en Fertilité Humaine Université de Toulouse III.
Pierre JOUANNET, Ancien président de la Fédération de CECOS, Académie de Médecine, professeur de biologie de la reproduction.
Corinne THÉBAULT, Journaliste.
Manon VIALLE (grand témoin)
Joëlle BELAISCH, Gynécologue médical et obstétrique.
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FEB 2018 : LE CINÉMA ET LA TRANSMISSION
Le cinéma a traité abondamment les questions de la
filiation et de la transmission. Bien sûr, les angles de vue sont
différents mais il paraissait important d’interroger cette modalité
d’expression sur la thématique annuelle du Forum Européen de
Bioéthique.
Jean-Paul COSTA, Psychiatre.
Michel DENGEL, Psychiatre.
Pierre EBTINGER, Psychanalyste, membre de l’École de la Cause
Freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse.
Hakan GÜNDAY, Écrivain.
Faruk GÜNALTAY, Directeur du cinéma l’Odyssée.
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FEB 2018 : LE POLITIQUE ET LA LIBERTÉ REPRODUCTIVE DES CITOYENS
La loi française sur la procréation, qui est révisée régulièrement, est
complexe et très précise. Elle entre en conflit avec les évolutions
techniques rapides et les changements de moeurs. Le législateur
doit-il tout définir ou se contenter de dire les grands principes ?
Jean-François DELFRAISSY, Président du Comité Consultatif National pour la Bioéthique.
Tugdual DERVILLE, Délégué général d’Alliance Vita.
Camille FROIDEVAUX-METTERIE, Professeure de science politique à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et à Sciences Po.
Camille DAUSSY (grand témoin)
Véronique FOURNIER, Cardiologue, dirigeante du Centre d’éthique clinique à l’hôpital Cochin.
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FEB 2018 : À PROPOS D’UN CAS. CYRIL COHEN
Cyril COHEN, Cardiologue libéral, spécialiste des Maladies du Coeur et des Vaisseaux.
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FEB 2018 : LES ENJEUX DIFFICILES DE LA GPA
Les problèmes éthiques soulevés par la gestation pour autrui sont
parmi les plus complexes en éthique de la reproduction et pourtant
les moins discutés. Avec cette table ronde, les différents angles de
ce sujet difficile seront éclairés pour que chacun puisse se faire sa
propre idée.
Marion ABECASSIS, Avocate.
Martine BOUSSEL, Journaliste scientifique.
Laurence BRUNET, Juriste, spécialité du droit des personnes, associée au centre «Droit, sciences et techniques».
Sophie MARINOPOULOS, Psychanalyste au CHU de Nantes.
Israël NISAND, Professeur de médecine, chef de pôle
gynécologie-obstétrique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, fondateur et président du Forum Européen de Bioéthique.
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FEB 2018 : SOCIÉTÉ DE MARCHÉ ET MARCHÉ DE LA REPRODUCTION
La reproduction humaine donne lieu à un gigantesque marché mondial fort lucratif avec des pratiques qui vont de l’acceptable au pire,
comme le trafic de femmes ou d’enfants. Cette table ronde fera le
point sur les profits des uns et des autres.
Oriol COLL, Médecin spécialisé en obstétrique et en gynécologie,
responsable de l’obstétrique à haut risque à la clinique hospitalière de Barcelone, co-fondateur et président de la Clinique EUGIN.
Maud DE BOER BUQUICCHIO, Ancienne secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe, rapporteur spécial des Nations Unies sur la vente et l’exploitation sexuelle des enfants.
Ernest LOUMAYE, MD, PhD, Co-Fondateur et CEO de ObsEva SA.
Bernard HÉDON, Professeur agrégé au CHU de Montpellier, en gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction.
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FEB 2018 : LA REPRODUCTION DE DEMAIN : GAMÈTES ARTIFICIELS
Des spermatozoïdes à partir d’une peau de femme, des ovules à partir de celle d’un homme : impensable hier, réaliste aujourd’hui. Pour quoi faire ? Les hommes ne se posent toujours les questions qu’après coup et finissent par les utiliser pour le meilleur et pour le pire.
Pierre JOUANNET, Ancien président de la Fédération de CECOS, Académie de Médecine, professeur de biologie de la reproduction.
Catherine RONGIÈRES, Gynécologue obstétricienne, responsable adjoint, coordonnatrice du centre d’Assistance Médicale à la Procréation et du Comité d’Ethique du Pôle de Gynécologie Obstétrique de Strasbourg. Vice-présidente de la Société de Médecine de la Reproduction.
François VIALLA, Professeur des Universités, directeur du Centre
Européen d’Etudes et de Recherches Droit et Santé, directeur du Master droit des établissements de santé.
Samir HAMAMAH, Chef de service du département de biologie de la reproduction et diagnostic pré-implantatoire au CHU de Montpellier.
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L’utérus artificiel ne doit forcément être jugé sous le seul angle de la reproduction.
Cette technologie est un premier pas vers des systèmes de culture d’organe qui permettraient au profit des mutilés et des malades en attente de greffe.
Accessoirement, une telle technologie pourrait limiter le traffic d’organe, pratique odieuse qui n’épargne même pas les enfants.