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L’ingénierie de neuroprothèses réactives et adaptables de demain

De nombreuses découvertes illustrent le progrès rapide en matière de prothèses de mains et de jambes, ainsi que des yeux, mais également des interfaces cerveau-machine.

WASHINGTON, DC 14-Nov-2017 – Si l’on en croit les études présentées aujourd’hui à Neuroscience 2017, la réunion annuelle de la Society for Neuroscience et la plus importante source mondiale d’informations émergentes relatives aux sciences du cerveau et de la santé, des prothèses perfectionnées de membres et des yeux ainsi que des interfaces cerveau-machine exploitent des circuits neuronaux existant afin d’améliorer la qualité de vie des personnes présentant ayant une déficience sensorielle.

Des millions de personnes à travers le monde sont incapables d’utiliser pleinement leurs corps ou leurs sens en raison d’une maladie, d’une blessure ou d’une amputation. Au mieux, les thérapies modernes et les prothèses ne rétablissent que partiellement la fonction. Au cours de ces 20 dernières années, les progrès de l’ingénierie biomédicale ont conduit au développement d’interfaces entres les dispositifs prothétiques, le système nerveux et les tissus humains, qui améliorent l’efficacité des dispositifs biomédicaux.

Les nouvelles découvertes d’aujourd’hui montrent que :

Les signaux neuronaux d’une moelle épinière extraite d’un rongeur peuvent contrôler les fibres musculaires disposées dans une boîte de Pétri, fournissant une nouvelle technique pour étudier comment le système nerveux dirige le mouvement (Collin Kaufman, résumé 781.11 voir le résumé ci-joint)

Un patient tétraplégique peut apprendre à adapter son activité neurale afin de maintenir le contrôle d’une interface cerveau-machine face à des défis techniques (Sofia Sakellaridi, résumé 777.06 voir le résumé ci-joint).

La restauration du sens du toucher par le biais d’une prothèse de main sur un membre amputé améliore la motricité, réduit la douleur du membre fantôme, et procure un sentiment d’appropriation de la main (Jacob Anthony George, résumé 642.04 voir le résumé ci-joint).

D’autres résultats récents abordés montrent que:

Une prothèse rétinienne entièrement organique, faite de couches de polymères photosensibles et de soie, a entraîné une activité cérébrale et un comportement associés à la vision chez des rats aveugles (Jose Fernando Maya-Vetencourt, 683.02 voir le résumé ci-joint).

Des implants cérébraux conçus pour fondre et ne laisser aucune trace

« Contrairement à de nombreuses thérapies pharmacologiques ou biologiques visant à aider les personnes souffrant de lésions ou de maladies neurologiques, les solutions d’ingénierie ont le potentiel pour une restauration immédiate et parfois de manière impressionnante » explique le modérateur de conférence de presse Leigh Hochberg du Massachusetts General Hospital, Brown University, et du Providence VA Medical Center, également expert en neurotechnologies. « C’est vraiment passionnant de voir l’avancement de la recherche en neuroscience fondamentale et en neuro-ingénierie au cours des dernières années, qui mène à la création de technologies qui aideront à réduire le fardeau des maladies neurologiques et psychiatriques ».

Cette recherche a été soutenue par des organismes de financement nationaux tels que les National Institutes of Health, ainsi que d’autres organisations publiques, privées et philanthropiques dans le monde entier. Pour en savoir plus sur les neuroprothèses et l’interface cerveau-machine, visiter le site BrainFacts.org.

La Society for Neuroscience (SfN) est une organisation qui réunit environ 37 000 scientifiques et cliniciens qui étudient le cerveau et le système nerveux.

Lire le communiqué de presse complet et étudier les résumés

Et si vous pouviez « voir » directement dans le cerveau d’une autre personne ?

traduction Virginie Bouetel

EurekAlert, Society for Neuroscience

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