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Leurre et malheur du transhumanisme – Olivier Rey

EAN : 9782220095516

Présentation : Si c’est au nom d’un futur toujours meilleur que le monde a été transformé en un chantier permanent, nous sommes arrivés à un stade où le rapport entre les bénéfices du « développement » et ses nuisances s’avère de plus en plus défavorable. La perte de confiance dans le progrès doit alors être compensée par une inflation de ce qu’il est censé apporter : plus le monde va mal et menace de s’écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes.

Tel est le rôle du transhumanisme – et peu importe que ce qu’il annonce ne soit pas destiné à se réaliser. Lui accorder trop d’importance, c’est donc se laisser captiver par un leurre. Faudrait-il refuser d’y prêter attention ? Cela n’est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu’il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu’il exerce et le malheur qu’il propage, réclame de mettre au jour ce qui nous rend si vulnérables à ses illusions.

Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Il a enseigné les mathématiques à l’École polytechnique et enseigne aujourd’hui la philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

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3 Comments »

  1. Olivier Rey, auteur de « Leurre et malheur du transhumanisme » (Desclée de Brouwer), refuse la distinction entre le projet qui vise à « réparer » l’homme pour le rendre plus humain et celui qui aboutit à un homme-robot. Il dénonce également l’illusion de l’amélioration des performances humaines que promet l’innovation technologique. Le Figaro

    • Bonjour,
      Je ne comprends pas votre commentaire :
      Est-ce que le fait d’être mutilé nous rend moins humain ?
      A l’inverse, est-ce qu’être « réparé » suite à une opération chirurgicale, la pose d’une prothèse ou à la fin d’un traitement médical nous rend plus humain ?
      Ou encore, est-ce que l’utilisation quotidienne d’algorithmes sur nos ordinateurs, nos smartphones ou autres équipements nous rend plus humains ?
      Assurément une question qu’il aurait fallu poser à des spécialistes comme le religieux (l’abbé Pierre), le sociologue (Pierre Bourdieu), ou le philosophe (Montaigne grand connaisseur en matière d’humanisme) !
      Personnellement, pour la réponse, je ne m’en remettrai pas à une société du GAFA ou du NASDAQ.
      Cordialement

      • Bonsoir Bernard, pour faire simple, j’indique seulement dans mon commentaire que M. Olivier Rey est critique sur le transhumanisme. Cdt