Le transhumanisme est une approche interdisciplinaire qui nous amène à comprendre et à évaluer les avenues qui nous permettrons de surmonter nos limites biologiques par les progrès technologiques.
L’impact de l’IA générative sur les emplois : une analyse basée sur les données d’usage
Introduction
Avec l’adoption rapide de l’intelligence artificielle générative (comme les modèles de langage), de nombreuses questions émergent sur ses effets potentiels sur le marché du travail. Quel est le véritable impact de l’IA sur les différents métiers ? Quels postes sont les plus ou les moins menacés par cette technologie ? Pour répondre à ces interrogations, ce rapport analyse l’utilisation concrète d’outils d’IA dans un cadre professionnel, en s’appuyant sur des données issues de conversations anonymisées entre utilisateurs et le système Bing Copilot de Microsoft.
Objectifs et méthodologie
L’étude vise à comprendre comment les professionnels utilisent l’IA pour accomplir leurs tâches quotidiennes, dans quelle mesure ces activités peuvent être automatisées ou assistées, puis à relier ces usages aux différentes catégories d’emplois.
Les chercheurs se sont appuyés sur deux grands ensembles de données : un échantillon représentatif de 100 000 conversations, et un autre de 100 000 conversations assorties de réactions de satisfaction. Les métiers ont été classifiés selon la taxonomie O*NET, qui décompose le travail en tâches spécifiques (Activities at Work, IWA) et en activités professionnelles générales (General Work Activities, GWA).
L’analyse repose sur un score d’applicabilité de l’IA, qui combine :
la fréquence à laquelle une tâche est accomplie ou assistée par l’IA,
le niveau de satisfaction des utilisateurs,
et l’ampleur des activités concernées.
Ce score permet d’évaluer la vulnérabilité ou la résistance d’un emploi à l’automatisation par l’IA.
Résultats principaux
1. Les tâches les plus fréquemment assistées par l’IA
Les utilisateurs se servent principalement de l’IA pour collecter des informations, rédiger du contenu, rechercher des données ou faciliter la prise de décision. Ces tâches englobent l’écriture, la rédaction de documents, la recherche en ligne ou encore l’évaluation de produits.
2. Les professions les plus susceptibles d’être automatisées ou assistées
Les emplois impliquant la production de contenu, la communication, l’assistance ou la gestion de l’information sont fortement concernés. On retrouve notamment des postes dans l’informatique, l’administration, le marketing, la vente ou les sciences sociales. Par exemple, les traducteurs, rédacteurs ou spécialistes marketing ont des tâches largement compatibles avec les capacités actuelles de l’IA.
3. Les métiers peu exposés à l’automatisation
À l’inverse, certains emplois sont aujourd’hui moins touchés car ils reposent sur un travail manuel ou des interactions humaines directes. C’est le cas des aides-soignants, phlébotomistes, ouvriers de la manutention ou opérateurs de machines, dont les tâches nécessitent une présence physique, des compétences relationnelles ou une manipulation concrète que l’IA ne peut pas encore remplacer.
4. Les domaines où l’IA est la moins performante ou appréciée
Les activités de traitement de données, de conception visuelle ou d’évaluation technique reçoivent un niveau de satisfaction utilisateur plus faible. Cela suggère que l’IA reste plus efficace dans des tâches liées à la rédaction, la recherche ou la communication que dans les domaines exigeant une expertise technique ou visuelle avancée.
Implications économiques et sociales
L’étude met en lumière un impact différencié selon les types d’emplois. Certains postes sont très susceptibles d’être assistés ou automatisés, tandis que d’autres restent relativement préservés, notamment ceux qui font appel à des compétences humaines ou physiques.
L’omniprésence des outils d’IA dans les tâches liées à la connaissance et à la communication pourrait cependant entraîner des transformations profondes dans des secteurs comme la rédaction, la gestion ou le conseil.
En outre, le ressenti des utilisateurs concernant la réussite ou l’efficacité des outils d’IA fournit une indication précieuse pour anticiper l’évolution des processus de travail et des compétences requises.
Ce rapport offre une vision nuancée de l’impact de l’IA générative sur le marché du travail, fondée sur l’analyse de cas d’usage réels. La majorité des tâches liées à la communication, à la rédaction ou à la recherche sont déjà fortement concernées par l’IA, ce qui pourrait entraîner une transformation notable de l’organisation du travail.
En revanche, les emplois centrés sur l’humain ou les activités manuelles demeurent, pour l’instant, plus résistants à l’automatisation.
Ces résultats soulignent la nécessité d’adapter les formations, la gestion des compétences et les politiques d’intégration technologique pour accompagner cette transition, tout en distinguant clairement les activités facilement automatisables de celles qui nécessitent encore une forte valeur ajoutée humaine.
automatisation emplois
Métiers les plus susceptibles d’être assistés ou partiellement automatisés
(Classement alphabétique, toutes fonctions avec un fort score d’applicabilité IA)
Agents de vente (Sales Representatives of Services)
Auteurs / écrivains (Writers and Authors)
Bibliothécaires ou enseignants en sciences de l’information (Library Science Teachers, Postsecondary)
Clercs d’enregistrement nouveaux comptes (New Accounts Clerks)
Agents de comptoir / employés de location (Counter and Rental Clerks)
Agents de marketing ou chargés de la nouveauté (Models; Demonstrators and Product Promoters)
Spécialistes en nouveaux comptes (New Accounts Clerks)
Agents en publicité, marketing ou ventes (Advertising Sales Agents)
Scientifiques des données (Data Scientists)
Analystes de marché (Market Research Analysts)
Conseillers personnels en finances (Personal Financial Advisors)
Agents de relations publiques (Public Relations Specialists)
Principaux groupes professionnels concernés (SOC major groups) :
D’après l’étude, les catégories d’emplois affichant les scores d’applicabilité IA les plus élevés sont :
Sales and Related (vente et relations commerciales)
Computer and Mathematical (informatique, mathématiques)
Office and Administrative Support (support administratif / bureautique)
Community and Social Service (services sociaux)
Arts, Design, Entertainment, Sports & Media (création, médias)
Business and Financial Operations (opérations commerciales et financières)
Educational Instruction and Library (enseignement supérieur et bibliothèques)
Pourquoi ces métiers sont plus exposés :
Ils impliquent principalement des activités telles que collecte d’informations, rédaction, édition, conseil, et échange d’informations, catégories particulièrement bien couvertes par les capacités de l’IA (score d’applicabilité élevé).
La corrélation entre salaire, niveau d’éducation (licence ou plus) et exposition à l’IA est faible, bien que les métiers requérant une licence soient légèrement plus exposés en moyenne.
Synthèse
Famille professionnelle
Principaux métiers exposés
Vente / relation client
Agents de vente, téléopérateurs, représentants commerciaux
Conducteurs de bateaux à moteur (Motorboat Operators)
Brancardiers, préposés aux malades (Orderlies)
Ponceurs de sols et affleureurs (Floor Sanders and Finishers)
Opérateurs de pilonneurs (Pile Driver Operators)
Opérateurs d’entretien de voies ferrées (Rail‑Track Maintenance Equipment Operators)
Fabricants de moules de fonderie (Foundry Mold and Coremakers)
Opérateurs des installations de traitement des eaux (Water Treatment Plant and System Operators)
Éclusiers / agents de ponts et barrages (Bridge and Lock Tenders)
Opérateurs de drague (Dredge Operators)
Pourquoi ces métiers sont peu affectés
Ils reposent sur des compétences physiques, manuelles ou tactiles, ou des situations imprévisibles ou à risque, incompatibles avec les capacités des modèles génératifs textuels .
L’IA est principalement efficace dans des tâches de rédaction, communication, traitement de données, conseil ou synthèse d’informations, domaines souvent absents dans ces emplois .
L’article dénonce l’impact de l’intelligence artificielle sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. De grandes entreprises, comme Deloitte ou EY, réduisent leurs recrutements car l’IA remplace les tâches junior. Même les processus de sélection sont automatisés, rendant les candidatures impersonnelles et frustrantes. Les diplômes dits « utiles » comme la comptabilité perdent leur valeur car les emplois disparaissent. L’auteur alerte sur un avenir incertain pour une génération formée à des métiers déjà remplacés par l’IA. https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/jul/06/graduation-students-jobs-market-ai-accountancy-finance?
L’article examine comment l’IA transforme le monde du travail selon plusieurs PDG tech (Google DeepMind, Amazon, Nvidia). L’IA remplacera des tâches répétitives (diagnostic médical, logistique), mais pas les rôles nécessitant de l’empathie, comme les infirmiers. Tous prévoient d’importants bouleversements d’ici 5 à 10 ans, avec disparition de certains emplois et création de nouveaux, surtout dans les domaines techniques, créatifs ou humains. Une montée en compétences généralisée est jugée essentielle.
L’article indique que l’IA va créer de nouveaux emplois centrés sur les compétences techniques, humaines et créatives.
Parmi eux :
Développeurs d’IA et ingénieurs en machine learning
Analystes de données avancées
Spécialistes en cybersécurité IA
Concepteurs d’interfaces homme-machine
Formateurs et éthiciens de l’IA
Professions axées sur l’empathie (soins, psychologie, accompagnement)
Rôles en créativité augmentée (design, écriture, arts assistés par IA)
Ces métiers exigeront des compétences en résolution de problèmes, pensée critique et intelligence émotionnelle.
L’article dénonce l’impact de l’intelligence artificielle sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. De grandes entreprises, comme Deloitte ou EY, réduisent leurs recrutements car l’IA remplace les tâches junior. Même les processus de sélection sont automatisés, rendant les candidatures impersonnelles et frustrantes. Les diplômes dits « utiles » comme la comptabilité perdent leur valeur car les emplois disparaissent. L’auteur alerte sur un avenir incertain pour une génération formée à des métiers déjà remplacés par l’IA.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/jul/06/graduation-students-jobs-market-ai-accountancy-finance?
L’article examine comment l’IA transforme le monde du travail selon plusieurs PDG tech (Google DeepMind, Amazon, Nvidia). L’IA remplacera des tâches répétitives (diagnostic médical, logistique), mais pas les rôles nécessitant de l’empathie, comme les infirmiers. Tous prévoient d’importants bouleversements d’ici 5 à 10 ans, avec disparition de certains emplois et création de nouveaux, surtout dans les domaines techniques, créatifs ou humains. Une montée en compétences généralisée est jugée essentielle.
L’article indique que l’IA va créer de nouveaux emplois centrés sur les compétences techniques, humaines et créatives.
Parmi eux :
Développeurs d’IA et ingénieurs en machine learning
Analystes de données avancées
Spécialistes en cybersécurité IA
Concepteurs d’interfaces homme-machine
Formateurs et éthiciens de l’IA
Professions axées sur l’empathie (soins, psychologie, accompagnement)
Rôles en créativité augmentée (design, écriture, arts assistés par IA)
Ces métiers exigeront des compétences en résolution de problèmes, pensée critique et intelligence émotionnelle.
https://timesofindia.indiatimes.com/technology/tech-news/google-deepmind-ceo-demis-hassabis-reveals-ai-can-replace-doctors-in-healthcare-but-not-nurses-heres-how/articleshow/123089003.cms?utm