Droits du cerveau : Que sont les neurodroits ?
Les neurodroits peuvent être définis comme un nouveau cadre juridique international pour les droits de l’homme visant spécifiquement à protéger le cerveau et son activité à mesure que la neurotechnologie progresse.
Le concept a été développé par la NeuroRights Initiative, une plateforme dirigée par l’université Columbia de New York, déjà mentionnée, et animée par une communauté internationale de neuroscientifiques.
La neurotechnologie désigne toute technologie qui enregistre des informations à partir de l’activité cérébrale ou qui interfère avec elle. Combinées à l’intelligence artificielle, elles ont le potentiel de modifier fondamentalement la société, affirment les scientifiques à l’origine de cette initiative. Le travail de l’organisation se concentre donc sur l’élaboration d’un code d’éthique pour les scientifiques qui travaillent dans le domaine de la neurotechnologie et sur la reconnaissance internationale des cinq « neurodroits ».
Identité personnelle
Il s’agit de limiter toute neurotechnologie qui altérerait le sentiment d’identité d’une personne et d’empêcher la perte de l’identité personnelle par la connexion à des réseaux numériques externes.
Libre arbitre
Il s’agit de préserver la capacité des personnes à prendre des décisions de manière libre et autonome, c’est-à-dire sans aucune manipulation par le biais des neurotechnologies.
Vie privée mentale
Elle protège les individus contre l’utilisation des données obtenues lors de la mesure de leur activité cérébrale sans leur consentement et interdit expressément toute transaction commerciale impliquant ces données.
L’égalité d’accès
Il s’agit de réglementer l’application des neurotechnologies pour augmenter les capacités cérébrales, afin qu’elles ne soient pas réservées à un petit nombre et ne génèrent pas d’inégalités dans la société.
Protection contre les biais
Il s’agit d’empêcher que les personnes soient discriminées sur la base de tout facteur, comme une simple pensée, qui peut être obtenu par l’utilisation des neurotechnologies.
Neurodroits dans le monde
Ces dernières années, la cause des neurodroits a progressé dans plusieurs régions du monde. Le Chili a été le premier pays au monde à approuver un amendement à sa constitution pour y inclure les droits numériques et la protection de « l’intégrité mentale » face à l’avancée des neurotechnologies. De nombreux autres pays adoptent les e-droits dans un contexte de transformation numérique afin de placer les personnes au centre du processus. L’Argentine, l’Espagne, les États-Unis et la France ont entamé une réflexion sur le sujet.
Pour sa part, NeuroRights Initiative a proposé une sorte de serment d’Hippocrate, similaire à celui prêté par les médecins du monde entier dans leur engagement à protéger leurs patients, mais appliqué aux entreprises. L’objectif est d’obtenir un engagement pour que les progrès numériques n’interfèrent pas avec les neurodroits. L’initiative s’est concentrée sur l’acceptation d’un tel serment par les principales entreprises technologiques du monde, telles que Facebook et Google, entre autres.
Il était temps pourrait-on dire.
L’objectif final de la 4e révolution industrielle est la création des DAC (decentralized autonomous company/corporation) càd des entreprises sans personnel humain dont les différents départements et postes de travail sont distribués dans l’espace. Une telle entreprise pourrait être créée par un bailleur de fond et/ou un géant de l’informatique à vitesse hypersonique, travailler à vitesse hypersonique et être dissoute à vitesse hypersonique. Elle pourrait externaliser un maximum de fonction, par exemple vers d’autres DAC spécialisées. Elle pourrait être dématérialisée dans le cas d’une entreprise de service ou se contenter des actifs loués pour une durée adhoc.
A lire sur Averatio // Entreprise autonome: caractéristique, structure et fonctionnement (https://www.averatio.com/entreprise-autonome-tour-horizon/)
Actuellement, compte tenu des limites de l’IA, les entreprises se contentent de réduire leur personnel par la robotisation des processus:
a. L’automatisation du management se réalise en combinant des ERP spécialisée et l’une ou l’autre forme de management par cercle telle que la sociocratie. La holacratie est la forme la plus abouti de de management informatisé par cercle.
b. L’automatisation des transactions entre entreprise est réalisée par le biais des smartcontracts et des différentes outils de la BPA (business process automation/automatisation des processus d’affaire).
c. Une entreprise holacratiques pratiquant la BPA peut encore réduire ses effectifs de travailleurs tertiaires grâce à la RPA (robotic process automation/automatisation des processus par robogiciel/automatisation des processus métiers).
A lire sur Processmaker // Automatisation des processus d’entreprise (BPA) et automatisation des processus robotiques (RPA)
(https://www.processmaker.com/fr/blog/business-process-automation-vs-robotic-process-automation/)
d. Les bots/robogiciels nécessaires à la mise en place de la RPA peuvent être générés automatiquement par les logiciels d’hyperautomatisation.
A lire sur Mulesoft // Qu’est-ce que l’hyperautomatisation ? (https://www.mulesoft.com/fr/resources/api/what-is-hyperautomation)
A lire sur Processmarker // L’hyperautomatisation exploite la puissance de plusieurs technologies pour automatiser de bout en bout (https://www.processmaker.com/fr/blog/business-process-automation-vs-robotic-process-automation/)
e. Les productions qui ne peuvent être abandonnés aux robots peuvent être assuré par un nombre réduit d’ ouvriers équipés de cobots industriels.
Dans ce contexte, il est tentant d’augmenter les capacités des travailleurs restants par la technologie de gré ou de force. Néanmoins, les robogiciels et les entreprises autonomes peuvent également être employés à la construction du cymbionte décrit pa Joel de Rosnay dans son essai « L’homme symbiotique ».