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Air France et ADP lancent un projet pilote d’embarquement biométrique

Air France et les Aéroports de Paris (ADP) ont convenu de lancer un projet d’embarquement biométrique au début de l’année prochaine, qui utilisera la reconnaissance faciale pour améliorer l’expérience de voyage et accélérer les processus de traitement des embarquements et des dépôts de bagages dans les aéroports français, écrit L’Express. Air France et une autre compagnie aérienne intégreront le système à la place des cartes d’embarquement à l’aéroport Paris Orly sur trois vols réguliers, vraisemblablement dans l’espace européen.

« Nous avons déjà déployé la reconnaissance faciale au passage à la frontière et nous expérimentons l’utilisation d’une carte biométrique », confirme un porte-parole du groupe ADP.

Avant de donner le feu vert au projet, la CNIL avait quelques exigences telles que de ne capturer que les visages des individus, et non les yeux des autres à l’arrière-plan, et de ne pas utiliser la base de données à des fins commerciales.

« Les informations recueillies (données biométriques) seront détruites après le décollage de l’avion, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de rétention et que le passager, qui doit donner son accord, sera obligé de répéter la procédure à chaque passage à l’aéroport », explique Clémence Scottez, chef du service des affaires économiques à la CNIL.

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« Notre objectif aujourd’hui est un passage à l’échelle de la biométrie dans nos aéroports parisiens, pour qu’en 2024-2025, elle jalonne de bout en bout le parcours passager », a déclaré un porte-parole d’ADP.

Pour réduire les files d’attente aux frontières, le nombre de systèmes de reconnaissance faciale pour le contrôle automatique des passeports a triplé, passant de 37 en 2018 à 102. Le gouvernement veut réduire les temps d’attente pour les vols internationaux jusqu’à 45 minutes, et jusqu’à 30 minutes pour Schengen. ADP explique qu’à l’aéroport d’Orly, la nouvelle technologie permet de traiter « 300 passages par heure contre 150 pour l’ancienne génération ».