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Fondation Télécom de l’Institut Mines-Télécom : L’Homme augmenté – Notre Humanité en quête de sens

La Fondation Télécom de l’Institut Mines-Télécom publie chaque année un cahier de veille sur un sujet lié à l’actualité de l’innovation et de la transition numérique. Le septième cahier, intitulé « L’Homme augmenté – Notre Humanité en quête de sens », qui vient de paraître, est disponible en téléchargement. Il fait le point sur cette thématique, et met en avant des travaux des écoles qui y sont reliés, en intelligence artificielle, en robotique, en santé, en interface homme-machine, mais également des réflexions de fond en éthique, en sociologie, en philosophie, en économie ou en droit.

Le cahier de veille propose une clarification documentée des termes d’Homme réparé, augmenté, amélioré, connecté, hybridé, instrumenté… et plus généralement du transhumanisme et du posthumanisme. La question du rapport au corps, et à la santé (sans aller jusqu’aux thérapies géniques, ou aux augmentations nécessitant des techniques sous-cutanées) permet de comprendre les différentes voies possibles vers l’augmentation de l’Homme, et les raisons qui peuvent y pousser.

Le fantasme d’un Homme dont les capacités sont augmentées par la technologie n’en est plus un. Rendant l’Homme plus performant intellectuellement, sensoriellement ou encore dans sa défense face à la maladie, les implications d’un tel développement sont considérables.

On y trouve évidemment en premier lieu les innovations impactant l’homme dans son rapport avec l’extérieur et qu’on désigne par le terme d’innovations d’interface. L’exemple le plus frappant dans cette catégorie concerne les innovations technologiques permet- tant de lutter contre les maladies touchant les sens comme la cécité, le mutisme ou la surdité. La start-up française Pixium Vision a par exemple développé un couple implant-lunettes permettant de remédier à des problèmes de vue rédhibitoires. On y trouve en second lieu des innovations plus internes au sens où elles impactent le cerveau humain, c’est-à-dire des processus comme la réflexion ou l’apprentissage. À titre d’exemple, Halo Neuroscience, start-up typique de la Silicon Valley, développe actuellement un système à base d’impulsions électromagnétiques stimulant l’activité cérébrale dans le cadre de l’apprentissage et de la mémorisation.

Néanmoins, alors que ces innovations constituent des progrès inédits, parfois même des miracles, elles posent bien évidemment la question de la finalité du projet humain avec une gravité renouvelée. René Frydman, célèbre gynécologue français à l’origine du premier « bébé éprouvette » et particulièrement actif sur ces questions d’humanité augmentée, rappelait en janvier que, dans le processus inventif, la question du «Comment» devait toujours être envisagée postérieurement à celle du « Pourquoi ».

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