Skip to content

L’IA générative expérimentée dans la fonction publique

1 000 agents dotés d’un outil utilisant l’IA générative

Dans le cadre d’une expérimentation, 1 000 agents volontaires ont été équipés d’un outil utilisant l’IA générative pour les accompagner dans la rédaction des réponses en ligne aux avis et commentaires des usagers. Les agents supervisent et modifient la réponse avant de l’envoyer à l’usager.

Ces outils vont permettre aux agents concernés de gagner en efficacité et d’économiser du temps sur certaines tâches, et ainsi renforcer le contact humain entre les agents de services publics et les Français.

Cette expérimentation sera élargie, d’ici la fin de l’année, aux agents des maisons France services dans leur accompagnement des usagers au guichet et s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle et du comité de l’intelligence artificielle générative lancé par la Première ministre en septembre 2023.

Selon le ministre, le temps de réponse aux mails aurait été divisé par deux chez les équipes qui testent cette technologie. « D’ores et déjà, les réponses faites par des agents publics, avec l’aide de l’IA, sont mieux notées par les usagers que celles faites sans l’IA », relève-t-il.

1 Comment »

  1. Après avoir tenté d’automatiser le traitement des requêtes par le recours aux « guichets électroniques », l’administration française va s’orienter vers une variante de la robotisation des processus par robogiciels dite RPA. C’est en principe une amélioration parce que l’on réintroduit un opérateur humain mais encore faut-il qu’il soit compétent.

    fOn peut se demander pourquoi un fonctionnaire compétent a besoin du travail préparatoire de logiciel à IA générative. Est-il si dur d’écrire un mail sur un sujet que l’on maîtrise? Découlant, ne faut-il pas craindre que des opérateurs sous-qualifiés valident simplement des réponses automatiques qu’ils ne comprennent pas, ne sont pas aptes à vérifier, voire, ne sont pas en mesure de modifier?

    Ce problème se pose déjà dans les grandes entreprises d’assurance françaises. Espérons que l’administration française ne reproduira pas leurs travers après avoir provoqué une « fracture numérique » en multipliant les « guichets électroniques ». Rappelons que les transhumanistes visent l’augmentation des capacités humaines, pas la sanction d’une maîtrise insuffisante des technologies.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.