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La reconnaissance faciale Russe continue de se vendre à l’étranger

La Russie exporte des produits de surveillance numérique, malgré les sanctions

Les développeurs russes sont toujours en mesure de trouver des acheteurs potentiels pour leurs technologies de surveillance numérique à l’étranger, malgré les sanctions imposées par les puissances occidentales. Ils maintiennent également les liens commerciaux existants avec d’autres pays.

Certaines des grandes entreprises russes ont fait l’objet de sanctions de la part de l’Occident après l’invasion de l’Ukraine en février.

Le mois dernier, une enquête a révélé qu’un certain nombre d’entreprises occidentales (Intel, SpaceX, Philip Morris et plusieurs autres entreprises américaines) utilisaient toujours des solutions biométriques sous licence (pour utiliser FindFace, un outil de reconnaissance faciale) mis au point par la société russe NtechLab.

Le Center for European Policy Analysis (CEPA) écrit que certaines de ces entreprises trouvent encore des acheteurs pour leurs technologies grâce aux partenariats qu’elles ont établis avec les géants occidentaux de la technologie, ce qui leur permet de contourner certaines des sanctions.

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Selon le rapport, Protei, Nexign et Citadel, les principaux fournisseurs de la solution Systems for Operative Investigative Activities (SORM), qui traque les informations des opérateurs de téléphonie mobile, font partie de cette catégorie d’entreprises russes.

Parmi les autres entreprises de biométrie faciale et vocale citées dans l’article figurent NtechLab, l’un des principaux fournisseurs de solutions de reconnaissance faciale en Russie, VisionLabs, dont le siège est aux Pays-Bas et qui opère dans une soixantaine de pays, et Speech Technology Center, dont la propriété a changé de mains après l’invasion de l’Ukraine, apparemment pour éviter les sanctions occidentales.