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Philippe Boulanger : l’implant cérébral en 2061

Dans son talk Philippe Boulanger est en 2061 et a 100 ans. Pourtant il est en pleine forme. Comment cela est-il possible ? Il nous parle des nouvelles technologies et notamment de l’implant cérébral. Quelles ont été les étapes technologiques clés entre 2016 et 2061 pour atteindre ce niveau de performance, y compris quelques impacts sociaux pour finir par nous dévoiler quel sera son prochain implant.

Philippe Boulanger, PhD, est un conférencier international qui s’est passionné pour l’entrepreneuriat très tôt. Après avoir créé sa start-up à 15 ans, son parcours professionnel s’est poursuivi dans de grandes entreprises technologiques à travers le monde (IBM, Sagem, Apple, Sony, Neopost). Son parcours lui a apporté une telle richesse en pratique d’innovation qu’il à décidé d’en partager les fruits à travers des conférences impactantes toujours remplies d’optimisme et d’inspiration.

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  1. Extraits de « Une brève histoire de l’avenir » de Jacques Attali (https://www.youtube.com/watch?v=pgvPIIwAwvU)

    Tiré de l’Avant-propos: « Je crois en la victoire, vers 2060, de l’hyperdémocratie, forme supérieure d’organisation de l’humanité, expression ultime du moteur de l’Histoire: la liberté. »

    Tiré du chapitre sur la Troisième vague de l’avenir: Ensuite, en réaction contre ces contradictions de la globalisation marchande, des entreprises à but non lucratif, relationnelles, viendront exercer certaines des fonctions que les Etats ne sauront plus remplir: (…). Elles feront naître, par leur existence même, la cinquième vague de l’avenir, l’hyperdémocratie, où, on le verra, des institutions démocratiques planétaires contribueront à équilibrer l’hyperempire.

    Tiré du chapitre sur la cinquième vague de l’avenir »: Des acteurs d’avant-garde, que je nommerai les transhumains, animeront – animent déjà – des entreprises relationnelles où le profit ne sera plus qu’une contrainte et non une finalité. (…) Elles développeront, pour le bien-être de chaque individu, des biens essentiels (le plus important sera le bon temps, et pour le bien-être de chaque individu, et pour le bien-être de tous un bien commun (dont la dimension principale sera une intelligence collective).

    Bon, le moteur de l’histoire est le désir de sécurité de ceux qui ne pensent pouvoir se défendre et le désir de bien-être des autres. La liberté, notion vague et intellectuelle, est d’avantage la justification invoquée par certains que l’objectif commun des humains. Mais passons.

    Les transhumains sont décrits par Attali des gens affranchis de l’avidité sans borne de certains partisans de l’ultralibéralisme économique, pas comme des individus transhumanisés par la technologie. Ceux de 2060 sont censés professer une idéologie qui rappelle la doctrine économique de la Terre dans Star Trek (https://www.youtube.com/watch?v=XQQYbKT_rMg).

    Néanmoins, les lecteurs sont nombreux à se demander d’où peuvent bien sortir les transhumains? Certains arrivent à la conclusion qu’il s’agit d’humains éduqués par des IAG altruïstes. On peut alors supputer qu’ils pourraient être dotés de neuropuce capable d’héberger une telle IAG, laquelle chargée de leur protection/leur éducation/leur commandement, etc… A moins que leur altruïsme soit simplement stimulé par des neuropuces comportementales…

    A lire sur Slate // En Suède, un syndicat utilise un algorithme pour savoir quand s’organiser, négocier ou manifester
    (http://www.slate.fr/story/171249/suede-syndicat-utilise-algorithme-savoir-quand-organiser-travail)

    A noter que le concept de « transhumains relationnels » d’Attali semble faire écho chez Luc Ferry. Dans les conclusions de « La Révolution transhumaniste », ce dernier affirme que « Le transhumanisme et l’économie collaborative ne font en réalité que poursuivre ce processus inhérent à l’essence même de l’humanisme démocratique. Dans les deux cas, il s’agit de lutter contre les figures traditionnelles de l’aliénation, celles de la loterie naturelle de l’évolution d’un côté, avec le slogan « from chance to choice »; et de l’autre celle des intermédiaires qui s’opposent aux relations directes entre particuliers. »