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Entre sciences et politique, que peut la bioéthique ?

Organisée le 20 avril 2018 à l’Assemblée nationale dans le cadre des États généraux de la bioéthique.

Détails de l’évènement

Les évolutions technoscientifiques sont au cœur de forts enjeux de divers ordres – sociétaux, éthiques, politiques, économiques, géopolitiques, thérapeutiques, culturels, etc. La bioéthique en est souvent réduite à la passivité d’un consentement, d’une acceptation conditionnée ou d’un refus à l’égard des évolutions, voire des mutations scientifiques. A l’épreuve d’innovations intervenant dans le champ d’une compétition internationale, quelles valeurs produire, autre qu’incantatoires, et qu’en est-il d’une législation soumise à révisions régulières ? Est-il possible d’anticiper et de réguler alors que s’accroit la complexité et la multiplicité des défis ? Convient-il de repenser nos principes démocratiques, de développer une intelligence collective à hauteur d’enjeux inédits ? Il n’est rien d’évident en ces domaines. En témoigne le processus de révision de la loi relative du 7 juillet 2011 dans le cadre d’États généraux, ouverts cette année aux thématiques comme l’intelligence artificielle ou les données de masse. Hier, la bioéthique concernait essentiellement la biomédecine. Aujourd’hui il ne s’agit pas moins que de se demander « Quel monde voulons-nous pour demain ? », selon l’accroche retenue par le CCNE pour ces États généraux.

Ce colloque intervient dans le parcours fait de rencontres et de débats que propose l’Espace éthique Ile-de-France à cette occasion. Organisé à l’Assemblée nationale avec Jean-Louis Touraine (Député du Rhône, vice-président de la commission des affaires sociales) il se fixe comme objectif de réfléchir à un rôle pour la bioéthique qui soit ni seulement celui d’un compagnon vigilant, ni seulement celui d’un censeur, mais bien un rôle actif de propositions. Il s’agira de se demander en somme comment donner à la bioéthique davantage de prise sur le présent et sur le futur de nos sociétés.

Programme

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En quoi la bioéthique relève-t-elle du politique ?
Édicter des règles, se fixer des limites a-t-il encore un sens ?
Conclusion