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L’hybridation hommes-machines : dans une vingtaine d’années

Cessons d’opposer l’intelligence humaine à celle des machines : selon l’un des directeurs de Google, nous allons les conjuguer en branchant notre cerveau directement au « cloud ». Quelle forme de pensée en résultera ?

D’ores et déjà, Kurzweil et les gens de Google ont mis au point des outils qui vont faire ne nos moteurs des « participants actifs de nos vies », selon son expression. Jusqu’à présent, ils ont été conçus afin d’interpréter nos requêtes et de chercher ce qui leur correspond sur une base d’informations indexées. A présent, ils vont nous expliquer pourquoi, en fonction de ce que nous sommes, nous pourrions trouver un intérêt à quelque chose auquel nous n’avons pas encore songé ou dont nous ignorons l’existence.

Et, à ses yeux, c’est un premier pas vers cette « pensée hybride » dont il estime la réalisation pour la fin des années 2030. A ce moment, nos cerveaux pourront être connectés directement aux ressources d’internet via le « cloud » par des puces implantées. Nous serons des humains « augmentés » par l’implantation de relais. Progressivement, prévoit Kurzweil, la partie « non biologique » de notre cerveau finira par comprendre – et donc par dominer – l’autre. Nous serons alors devenus des hybrides hommes-machines. Et la séparation entre intelligence humaine et intelligence artificielle cessera d’être pertinente. Notre pensée elle-même sera devenue une pensée hybride.