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OpenAI affirme que le NYT a « piraté » ChatGPT

OpenAI a demandé à un juge fédéral de rejeter certaines parties du procès sur les droits d’auteur intenté contre elle par le New York Times (NYT), en faisant valoir que le journal a « piraté » son chatbot ChatGPT et d’autres systèmes d’intelligence artificielle afin de générer des preuves trompeuses pour l’affaire.

OpenAI a déclaré dans un document déposé lundi au tribunal fédéral de Manhattan, que le NYT avait incité la technologie à reproduire son matériel par le biais d’invites trompeuses qui violent de manière flagrante les conditions d’utilisation d’OpenAI.

« Les allégations contenues dans la plainte du NYT ne répondent pas aux normes journalistiques rigoureuses qui font sa renommée », a déclaré OpenAI. « La vérité, qui apparaîtra au cours de cette affaire, est que le NYT a payé quelqu’un pour pirater les produits d’OpenAI.

OpenAI n’a pas nommé le « mercenaire » que le NYT aurait utilisé pour manipuler ses systèmes et n’a pas accusé le journal d’avoir enfreint les lois anti-piratage.

Ce qu’OpenAI qualifie bizarrement à tort de « piratage » consiste simplement à utiliser les produits d’OpenAI pour rechercher des preuves qu’ils ont volé et reproduit les œuvres protégées par le droit d’auteur du NYT », a déclaré l’avocat du journal, Ian Crosby, dans un communiqué publié mardi.

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En décembre, le NYT a déposé une plainte contre OpenAI et Microsoft pour violation de droit d’auteur, suite à l’utilisation de ses contenus pour entraîner le robot conversationnel ChatGPT. Le journal affirme que cette utilisation non autorisée menace sa capacité à fournir un service journalistique de qualité en fournissant des informations fiables, des analyses et des commentaires. Le NYT souligne que dans l’écosystème informationnel actuel, où la désinformation est répandue, la fourniture d’informations fiables est cruciale pour les médias traditionnels comme le sien.

L’utilisation de ses contenus par ChatGPT compromet le travail journalistique du NYT en permettant au robot de reproduire des pans entiers d’articles et d’investigations du journal, qui sont pourtant monétisés. De plus, le NYT accuse ChatGPT d’aider les utilisateurs à accéder à du contenu payant sans payer, ce qui porte préjudice au modèle économique du journal.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la protection des droits d’auteur et à la rémunération équitable des contenus journalistiques. Le journal estime que l’utilisation de ses contenus par ChatGPT compromet sa capacité à générer des revenus à partir de son travail journalistique, mettant en péril son modèle économique. En conséquence, le NYT a engagé des poursuites judiciaires pour faire valoir ses droits et protéger son activité journalistique des utilisations non autorisées de ses contenus par des entités tierces telles que OpenAI et Microsoft.

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