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Humanisme et transhumanisme : l’Homme en question

L’Observatoire de la génétique No 26 – février-mars 2006

Eric de Rus est Professeur de philosophie à l’Académie de Toulouse, et doctorant en philosophie à Lyon (France).

Dans un article publié en 2004 dans l’Observatoire de la génétique, Klaus-Gerd Giesen concluait qu’il ne fallait pas sous-estimer les impacts potentiels du mouvement transhumaniste, défendu par ceux qui appellent de leurs vœux la création d’un «post-homme» grâce aux nouvelles technologies et en particulier à celles liées à la génétique. Sur la base de ce texte, Eric de Rus reprend cette réflexion en adoptant une perspective philosophique. L’auteur nous rappelle tout d’abord les principes fondamentaux qui sont à la base de l’humanisme et que réfutent les transhumanistes. Il démontre ensuite qu’en rejetant l’idée d’une nature humaine, les transhumanistes se heurtent à des impasses incontournables, qui, ultimement, font de leur projet un projet inhumain, égoïste et destructeur.

Nous nous attacherons plus précisément à démontrer que le rejet de l’humanisme classique tel que professé par le transhumanisme nous apparaît au moins doublement problématique. En effet, nous verrons en premier lieu que le transhumanisme réserve un sort ambigu, voire contradictoire, à la notion de nature humaine. En second lieu, nous démontrerons que la thèse transhumaniste aboutit à des conséquences éthiquement inacceptables.

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voir aussi : Transhumanisme et génétique humaine

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