La COVID-19 née en laboratoire ?
Un fonctionnaire d’Etat témoigne de manière anonyme sur l’origine du virus COVID-19
Auteur de « L’Incident : La Cartographie d’un carnage » (éditions Ring). Historien, il travaille dans la fonction publique au plus près du sommet de l’État et écrit pour Causeur.
Employé de la fonction publique, Nicolas Lévine (pseudonyme) s’est penché sur l’histoire récente de l’épidémie du coronavirus. Pas de révélations fracassantes mais une chronologie des événements qui fait du bien à lire pour comprendre la trajectoire entre son origine en Chine et son arrivée en Europe avant de s’étendre sur le reste de la planète.
Avec ce livre, Nicolas Lévine s’extrait du devoir de réserve auquel il est soumis. Un devoir « à géométrie variable, selon si l’on est social-démocrate ou patriote », regrette-t-il. C’est la raison pour laquelle il a choisi de garder l’anonymat. Pas de visage, pas de vrai nom mais un vrai livre pour retracer l’histoire du Covid-19, de son apparition en Chine à la pandémie mondiale.
« Ce que j’écris dans mon livre pourrait me valoir de très gros problèmes », prévient-il d’avance. Pas de révélation fracassante mais l’envie « de faire le récit le plus complet de cette pandémie, boucher les trous ». Une chose est promise : « tout ce qui est affirmé dans le livre, c’est que je suis sûr de moi », assure-t-il.
« L’histoire du laboratoire P4 de Wuhan laisse à croire qu’il y aurait pu avoir une manipulation », soutien-t-il. Selon lui, « il y a autant de chance que ce virus soit né spontanément dans la nature, qu’il soit né dans ce laboratoire qui était dans un état assez lamentable », révèle l’écrivain. « Ils ont immédiatement censuré, emprisonné les lanceurs d’alerte plus que d’habitude, jusqu’à arrêter des médecins », souligne l’écrivain. « Tout a été fait, organisé, planifié pour qu’aucune information ne filtre », s’indigne-t-il, s’étonnant « que les journalistes qui sont si attachés à la liberté d’enquêter, ne soient pas totalement choqués ».
Coronavirus underground : la cartographie d’un carnage
Dans certains pays, à l’instar de la France, l’impéritie des pouvoirs publics a provoqué une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire récente. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes parce que « le monde libre » l’est trop, tellement favorable à la circulation qu’il hésite à la restreindre même lorsqu’une épidémie frappe à ses portes.
Les libéraux se définissent comme des pragmatiques ; pourtant, dans leur refus de fermer les frontières comme dans leur incapacité à produire des masques et des tests, c’est bien l’idéologie qui prime. Et c’est donc sur ce terrain-là, comme un fil rouge et en dernier lieu, qu’il faut replacer l’événement. Nicolas Lévine travaillait déjà au plus près de l’exécutif, quand la Covid-19 a commencé à tuer.
Du marché de Wuhan aux maisons de retraite d’Europe en passant par les mégapoles occidentales avalées dans l’éclair de la pandémie, Nicolas Lévine reprend toutes les pièces du dossier. Ce faisant, il révèle l’incroyable légèreté de chefs dont le tempérament, les idées et la formation nous condamnaient au désastre.
Revenant sur la naissance et l’expansion du virus, il pointe la responsabilité de la Chine, qui la nie avec un culot sidérant. Il fallait remonter toutes les pistes et relier toutes les polémiques de ce fantôme des nécropoles, et, grâce à des informations inédites, combler les trous dans le parcours tentaculaire de la pandémie, pour voir enfin, dans le silence de la mort mécanique, sa véritable histoire surgir des mers.
Nicolas Lévine : « L’histoire du laboratoire P4 de Wuhan laisse à croire qu’il y a eu manipulation »
Nicolas Lévine était l’invité d’André Bercoff, jeudi 1er octobre, sur Sud Radio.