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La pandémie est utilisée comme un prétexte… selon l’ONU

C’est une confirmation importante que les médias français ont peu relayée. Nous citons le Secrétaire Général de l’ONU en personne :

« Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et adopté des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des ONG. » António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, à l’ouverture de la 46e session du Conseil des droits de l’homme du 22 février 2021.

Le chef de l’Organisation des Nations Unies ajoute, notamment : « Des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants, et même des professionnels de la santé, ont fait l’objet […] de poursuites, et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures – ou le manque de mesures – prises pour faire face à la pandémie. Les restrictions liées à la pandémie servent d’excuses pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques.« 

« Les quatre coins du globe sont touchés par des violations des droits humains« .

M. Guterres a déploré « l’affaiblissement de la démocratie, l’utilisation de la force brutale, les arrestations arbitraires, la répression dans toutes ses manifestations ou la restriction de l’espace civique« .

De plus, « la pandémie a affecté de manière disproportionnée les femmes, les minorités, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les réfugiés, les migrants et les peuples autochtones » et « l’extrême pauvreté gagne du terrain » a-t-il déploré.

La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a également dénoncé « les restrictions illégitimes des libertés publiques (et) l’utilisation excessive des pouvoirs d’urgence » dans le cadre de l’épidémie. « L’usage de la force ne mettra pas fin à cette pandémie. Envoyer les critiques en prison ne mettra pas fin à cette pandémie », a-t-elle martelé, sans toutefois mentionner de pays.

ONU : Conseil des droits de l’homme : « Les coups d’État n’ont pas leur place dans notre monde moderne » (Guterres)
Voir aussi La Libre.be

3 Comments »

  1. L’ONU impliquée dans tous les scandales de l’oligarchie!? Si l’ONU n’est pas en odeur de sainteté, épargnons-nous les théories complotistes.

    Disons qu’Antonio Guterres et Michelle Bachelet devaient faire des discours pour l’ouverture de la session du Conseil des droits de l’homme. Ils en ont profit pour faire le buzz en s’épargnant d’éventuels critiques qui n’auraient pas manqué de fusé s’ils avaient tenu un discours « plus diplomatique ». Franchement, la majorité des membres des Nations Unis sont des régimes autoritaires plus ou moins déguisé en démocratie qui utilisent occasionnellement l’ONU pour mettre un rival dans l’embarras. Dans la minorité de pays faisant figure de démocraties, la majorité des dirigeants se sont justes abstenus de lutter contre la concurrence politique et la contestation par la violence et les tricheries électorales.

    Les remarques des deux représentants n’ont donc pas été relayées parce qu’elles ne remplissent pas les objectifs de sensationnalisme de la plupart des médias. Comme souvent, les représentants de l’ONU ont fait un bide: n’y voyons pas de la censure.

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