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Entre maintenant et le posthumanisme – L’impossible est possible

Né en 1935 à Niederbronn-les-Bains, en Alsace, Victor Moritz a été élevé à Paris par une famille d’industriels. En 1956, il est parti en Algérie remplir ses obligations militaires, puis a mené une vie d’entrepreneur, et fondé une famille de trois enfants. Toute sa vie, il a essayé de comprendre…! Puis à 84 ans pensant avoir compris où se dirigeait l’Humanité, il s’est décidé à écrire ce livre, bien loin des idées reçues…!

Assez rapidement Victor Moritz s’est posé de nombreuses questions. En prenant soin d’étayer ses arguments sur des faits et des réalités à la fois scientifiques, politiques, religieux et sociologiques, il pense que l’Homme biologique actuel va, progressivement, laisser place à un Homme « technologique ».

Homo Sapiens tentera, néanmoins, de retarder au maximum cette échéance. Car la volonté de « survie » est inscrite dans son ADN. Alors en s’unissant, à son avis, les habitants de notre planète pourraient, pendant la période de transition, entre l’Humanisme et le posthumanisme, accepter une certaine Gouvernance commune.

Victor Moritz considère qu’une certaine forme d’alarmisme, utilisée à bon escient, se révèle un bien meilleur levier psychologique qu’un angélisme béat qui n’aurait pour effet et pour objectif que de vous faire passer un bon moment.

Il s’agit simplement d’éveiller les consciences de manière claire et en toute objectivité, de susciter l’intérêt, la curiosité et de créer le débat, voire la controverse. A partir de faits historiques, de faits scientifiques, de faits politiques et de scénarii tangibles, l’auteur narre un scénario plausible de l’histoire de l’humanité et de la chronique annoncée de la fin de l’Homo sapiens.

Les thèmes abordés sont le posthumanisme, le transhumanisme, l’intelligence artificielle, une gouvernance mondiale, une monnaie unique entres autres.

Extrait :

Après avoir expérimenté divers systèmes politiques, la démocratie a semblé meilleure que les autres. Toutefois le libéralisme, engendré par ce système, provoque, lui aussi, des inégalités sociales croissantes de moins en moins acceptables. Dans le domaine financier, par exemple, le libéralisme a permis la création de paradis fiscaux. Les paradis fiscaux permettent aux plus riches, non seulement de s’enrichir encore plus, mais de payer de moins en moins d’impôts dans leur pays d’origine. Les pays d’origine sont obligés, pour survivre, de se retourner vers leurs propres peuples, lesquels deviennent de plus en plus pauvres.

Impossible de supprimer les paradis fiscaux, trop de pays en jeux et pour d’autres raisons aussi. Impossible aux états d’imposer d’avantage leurs administrés. Les limites extrêmes semblent atteintes. Même par le truchement des endettements divers.

La Science permet déjà de remplacer de plus en plus d’organes physiologiques par des organes matériels. Les possibilités d’augmenter les capacités intellectuelles sont de plus en plus nombreuses, non seulement par voies orales mais aussi par des implants divers.

Sans réfléchir plus loin, ce n’est pas un changement de civilisation qui pointe son nez, c’est un passage progressif de l’homme biologique vers l’homme matériel. Cet « Homme Nouveau » entièrement fabriqué, grâce à l’intelligence artificielle, n’aura plus grand chose de commun avec l’Homme biologique.

Les prémices de cette évolution sont perceptibles depuis l’antiquité, mais elle s’approche, maintenant, à une vitesse toujours plus accélérée.

La transition sera progressive et pourrait s’étendre sur plusieurs siècles. L’Homme biologique fera tout pour retarder la disparition de l’Homo Sapiens, mais ne pourra pas l’éviter.

Les progrès fulgurants de l’intelligence artificielle et des technologies médicales, permettront (ou permettraient déjà), l’implantation d’une « puce » ayant pour fonction de provoquer la mort « à la carte » à l’insu de la personne qui en serait munie. Le déclenchement, de celle-ci, interviendrait automatiquement, pendant le sommeil, à partir d’un âge prédéterminé par chacun et selon divers critères qu’il aurait choisis!

Progressivement l’humain ne sera plus composé que de pièces artificielles, y compris dans le cerveau… pourra-t-il alors conserver le nom d' »Homo-Sapiens » ?

Et le jour où ce « Robot », progressivement auto-créé, qui n’aura pas de sexe, qui trouvera son énergie du Soleil, insensible au climat, qui n’aura plus besoin de dormir, et… qui ne mourra plus, qu’adviendra-t-il du reliquat des humains…? Des humains qui ne serviront plus à rien d’autre qu’à consommer avec de l’argent provenant d’un « revenu universel » …!

La prise de conscience, de la mutation de l’homme biologique vers l’homme matériel, est en cours. Mais à un stade où certains regardent, surtout, le profit qu’ils peuvent tirer de celle-ci. D’autres pensent que les Homo-Sapiens sauront toujours maîtriser les PostHumains. Que l’IA ne saura jamais nantir un robot d’une Conscience…!

Pourtant, l’intelligence biologique et l’intelligence artificielle, n’ayant ni les mêmes capacités, ni les mêmes intérêts, évolueront très différemment, et leur conscience aussi.

Personnellement, je crois qu’il est impossible de museler la Science; je crois que les PostHumains, avec une conscience qui leur sera propre, finiront, d’une manière ou d’une autre, par provoquer la disparition totale des humains. »

2 Comments »

  1. Il y a quand même peu d’humains qui aspirent à remplacer l’intégralité de leur corps et une partie de leur cerveau par des machines, ce qui reste techniquement impossible. Il y a encore moins d’humains qui aspirent à créer un robot dotés de leurs souvenirs et qui assimilent cette opération à une métamorphose plutôt qu’à un remplacement. On ne doit donc pas craindre, si ce n’est à échéance d’un siècle au pire, que des armées de cyborgs ou cylons posthumains tentent d’éliminer les humains « basiques ». Du moins, en supposant que de tels êtres soient forcément aussi mysanthropes que prévus. Le risque de révolte d’une IAG ou de dysfonctionnement d’un de systèmes automatisés est plus élevé mais cela relève plutôt du singularisme ou du risque robotique, pas des rares posthumanistes de la planète.

    Concernant les paradis fiscaux, ils sont sans rapport avec le posthumanisme. Ils sont la conséquence du marché-monde, outil des acteurs du capitalisme libéral financier. Or, leurs intérêts entrent en conflit avec ceux des acteurs du capitalisme libéral industriel (Ex: Election de Trump en réponse au dumping et au délocalisation). La montée en puissance du capitalisme est grandement menacée par les confinements, le retour en force du protectionnisme et les mesures antidumping (Ex: La négociation de l’assiette commune consolidée de l’impôt sur les sociétés (ACCIS) dans l’UE). L’évolution la plus probable du marché-monde est sa disparition au profit de consortiums nationaux transcontinaux.

    Les Etats des différents continents n’ont pas intérêt à rompre complètement leurs relations commerciales: cela engendrerait des pénuries de matières premières et compliquerait l’écoulement des surplus de production. En revanche, ils ont tout à gagner à créer des grandes entreprises bicontinentales dotées du dernier cri de la technologie et habilité à acheter, vendre, produire sur les deux continents partenaires. Les uns y gagnent des commandes, les autres des approvisionnements vitaux et tous percevraient des dividendes. Par contre, il n’est pas garanti que les politiciens aux commandes s’interdisent d’abandonner ou éliminer les « bouches inutiles ». Une économie automatisée peu se passer d’une main d’oeuvre sous-qualifiée et revendicatrice…

    • Bonjour Lame,

      J’ai longuement hésité à vous répondre.
      Vos diverses commentaires démontrent, malheureusement, que vous n’avez pas lu mon livre, autrement qu’en diagonales…!
      En effet, je n’ai jamais écrit que les Humains « aspiraient » à devenir des robots…..!
      Je n’ai jamais écrit, non plus, qu’un rapport existerait entre les « Paradis Fiscaux » et le PostHumanisme…! Je dis, dans mon livre « L’Impossible est Possible…! » que les Paradis Fiscaux disparaîtraient automatiquement quand la Planète Terre sera gérée par la même Gouvernance, et ce non pas durant le « PostHumanisme » mais durant la phase transitoire nommée « TransHumanisme ». Le Pourquoi et le Comment sera d’avantage expliqué dans mon prochain livre « Oui, c’était Possible…! »
      Par ailleurs, je ne dis pas, non plus, que le commerce serait rompu entre les États…..!
      ……..SVP, lisez mieux, avant d’émettre des commentaires !
      Merci.
      Victor Moritz

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