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Albert Jacquard : réflexion autour de l’idée de compétition

Scientifique de renommée mondiale et militant humaniste devant l’éternel, Albert Jacquard a combattu toute sa vie pour un monde plus juste et plus solidaire. En 1994, il était invité par la RTBF (la télévision publique de Belgique) à partager sa réflexion autour de l’idée de compétition. Pour lui, pas de doute, la compétition est une habitude désastreuse. Pire, c’est même, selon lui, une forme de suicide !

à méditer : « Tout pouvoir est provisoire ; celui qui l’exerce doit savoir qu’il aura un jour à rendre des comptes. » Albert Jacquard.

Émission complète : Il parlait déjà de médecine prédictive (à 29:00). Faire un enfant avec deux ovules (31:55) [C’est à dire un bébé né de trois parents, connu aujourd’hui par une technique visant à utiliser deux ovules et un spermatozoïde pour féconder via une FIV], il faut une démocratie de l’éthique, clone, trafic d’organes, etc… (33:20). « Demain dépend de nous. Nous n’avons pas le droit de laisser tomber. » (45:00) « On est en train de courir le plus vite possible dans la pire des directions. » « Toute compétition est un suicide. » « Chercher à être le meilleur, c’est faire preuve de conformisme. » « Les grandes écoles ne font que sélectionner les plus conformistes. » « Plus on est conformiste, plus on est dangereux. » « Il nous faut extirper la notion de compétition de toute la société. »

1 Comment »

  1. La pensée d’Albert Jacquard illustre bien la profonde dissonance normative d’une personne déchirée entre ses croyances scientifiques qui nient l’homme en le résumant à de l’information biologique, et un besoin de transcendance qui donne un sens à son imaginaire humaniste. Dans tout système de pensée incohérente on peut évidement trouver des éléments justes et acceptables, par le fait du jeu des possibles aléatoires. Cependant, c’est oublier les crimes et les barbaries anciennes d’une religion chrétienne démantelée par une autre, scientiste, qui commence à peine à nous démontrer sa barbarie plus grave encore (le Zyclon B, Hiroshima, le bébé éprouvette, et l’homme augmenté. Il se retient de rejeter cette bouillie conceptuelle infâme avec l’eau du bain, comme la raison l’exigerait, parce qu’il y trouve l’essence de la relation entre tous les hommes, de François d’Assise à Einstein et de l’abbé Pierre aux découvreur de l’ADN, mère de l’humanitude, et reste donc prisonnier d’un paradigme inévitablement destructeur et définitivement sans espoir pour l’homme, qui n’est qu’une propriété de la pensée dissonante.
    En tant qu’épicurien, je constate d’une part, que la passion amoureuse est l’une des pires causes du malheur des hommes, et que d’autre part, dans l’amitié je valorise et accepte mes propres défauts et mes propres vices dans l’image que j’accepte de construire de l’autre. Oh, pas de tous, je n’en suis pas capable, mais d’un petit nombre de mon cercle intime. C’est peu de chose, mais malgré tout, c’est mieux que rien, et cela me permet de sortir d’une misanthropie inévitable, a voir les actions des hommes et leur résultante commune en une paranoïa sociale délirante, que je ne peux décidément pas pardonner à cette humanité illusoire à construire, en dépit de tous ses prophètes de l’amour.

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