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Consultation publique sur l’IA et le transhumanisme

Le groupe MGEN et la Commission nationale Française pour l’UNESCO (CNFU) ont annoncé le lancement jusqu’au 10 mai prochain d’une consultation publique sur les données, l’intelligence artificielle et le transhumanisme.

L’objectif de cette initiative est de donner la parole aux citoyens sur des questions qui conditionnent l’avenir et de fournir une contribution pour l’UNESCO dans la perspective de construire un avis de l’institution internationale pour son assemblée générale de 2021.

« Après avoir auditionné une cinquantaine d’experts dans les domaines du droit, de l’éthique, de la médecine, des sciences numériques, de la culture, de la philosophie, de l’entreprenariat, du management ou encore de la politique, ce sont désormais aux citoyens qui sont invités à contribuer via la plateforme de consultation », indique un communiqué qui précise que les institutions sont également invitées à apporter leur contribution.

La consultation est ouverte jusqu’au 10 mai 2020 à l’adresse : www.consultation-transhumanisme-mgen.fr/projects

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1 Comment »

  1. J’ai lu la partie du questionnaire qui concerne le transhumanisme. Voici les questions posées:

    a. Avez-vous déjà entendu parler du transhumanisme ?

    b. Quand vous entendez le mot « transhumanisme », vous réagissez de manière : totalement négative à totalement positive

    c. Quel serait, selon vous, le(s) mot(s) le(s) plus approprié(s) pour définir le transhumanisme ? Une série de mot clé

    d. Selon vous, quels sont les bénéfices à tirer de progrès technologiques et médicaux et plus précisément du transhumanisme ?

    Options: Possibilité de vivre plus longtemps / Possibilité de vivre en meilleure santé / L’atteinte d’une intelligence supérieure / Avoir plus de force / L’optimisation de son bien-être grâce à l’aide des technologies / Soigner davantage de maladies / Prévenir plus de maladies / Améliorer la veille sanitaire en santé publique / Personnaliser la prise en charge des maladies

    e. Quel autre bénéfice imaginez-vous ?

    f. Selon vous, quels sont les risques principaux liés au projet transhumaniste?

    Opitions: Le risque fort d’augmentation des inégalités / Le risque d’une marchandisation du corps, des soins… / Une intelligence artificielle hors de contrôle / La course à la performance entre individus / Le risque d’une surpopulation / Accélérer la crise écologique / Contribuer à l’inégalité homme-femme / Normaliser les individus et leurs comportements / Le risque de hacking (pratique qui consiste à modifier l’un des éléments d’un logiciel et/ou d’un matériel afin que celui-ci puisse avoir un comportement (une utilité) autre que celui (celle) pour lequel il a été conçu).

    g. Quel autre risque imaginez-vous ?

    h. Si l’occasion vous était donnée, seriez-vous prêts à accepter de transformer votre corps et devenir dans les années à venir « un homme/ une femme augmenté.e » ?

    Mon avis:

    Je me demande si les gens qui répondent « jamais » à la première question ont le droit de répondre aux autres questions. Je me demande aussi comment ont été choisie les options sur les bénéfices et risques du transhumanisme? Qu’est-ce que le transhumanisme à avoir avec la veille sanitaire des services de santé publique ou la personnalisation des traitements? Qu’est-ce qu’il à avoir avec l’IA hors de contrôle ou l’égalité homme-femme?

    Du coups, j’aimerais sur base de quelle définition du transhumanisme les questions ont été rédigées, définition qui n’est fourni nulle part. Les participants vont sans doute réagir sur l’image négative et erronnée du transhumanisme entretenue par ses contempteurs … Ces derniers en donnent tous une définition différente qui correspond, au mieux, à celle de l’un de ses courants.

    Le transhumanisme est un ensemble de courants idéologiques, pas une technologie ou une pratique économique. On ne peut donc pas réglementer l’adhésion au transhumanisme comme on réglementerait l’emploi de la reconnaissance faciale, pas plus qu’on ne peut réglementer la pratique de l’islam ou du judaïsme comme on règlementerait l’emploi des intérimaires.

    Un questionnaire plus sérieux aurait posé des questions directement sur les technologies existantes ou en cours e développement associées au transhumanisme, sans faire référence au transhumanisme.

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