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Vision nocturne : des soldats américains pourraient recevoir des injections oculaires

En février, une équipe de scientifiques chinoise et américaine a signalé qu’elle avait donné à des souris la capacité de voir dans le noir en injectant des nanoparticules dans les yeux des animaux.

À l’époque, le chercheur Xue Tian a dit qu’il pensait « certainement » que la même technique fonctionnerait chez les humains – et maintenant, un scientifique est venu expliquer pourquoi les premières personnes à subir cette intervention pourraient être des soldats de l’armée américaine.

Dans leur étude, publiée dans la revue Cell, l’équipe internationale de chercheurs a noté que leur technologie de vision nocturne pourrait avoir des applications militaires. Et plus tôt ce mois-ci, Braden Allenby, professeur de génie à l’Arizona State University, a parlé de ce potentiel dans une entrevue avec Stars and Stripes.

Une lentille cornéenne intelligente pourrait donner aux soldats des super-pouvoirs

Selon Allenby, les soldats pourraient vouloir opter pour cette procédure parce qu’elle leur permettrait de voir dans le noir sans avoir à porter des lunettes de protection encombrantes. Il a également affirmé que cette technique pourrait s’avérer préférable aux options de génie génétique pour procurer aux soldats la vision nocturne, étant donné qu’elle est temporaire et dure environ 10 semaines chez la souris.

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Temporaire ou non, Allenby pense toujours que les soldats devront garder leurs lunettes de vision nocturne pendant au moins quelques temps encore.

« Il faudra un certain temps avant que les soldats reçoivent ce traitement », a-t-il dit à Stars and Stripes, « parce qu’il faut beaucoup de travail afin de s’assurer que c’est sans risque et que cela fonctionne comme annoncé, avec des humains sur le terrain.

L’Armée développe une technologie de reconnaissance faciale nocturne pour le soldat

Stars and Stripes

1 Comment »

  1. Donc, comme pour les souris (https://www.usinenouvelle.com/editorial/des-nanoparticules-pour-voir-dans-la-nuit.N878270), il s’agit d’un sérum de nanoparticules.
    Ils sont vite passés de la nanotechnologie d’augmentation animale à l’augmentation humaine. C’est là qu’il faut parler de la Culture.

    Dans le Cycle de la Culture, feu Iain Banks a mis en scène une civilisation interstellaire augmentiste dont la principale puissance astropolitique est la Culture, sorte d’infocratie libertaire (https://genrehumain.wordpress.com/2018/05/06/lutopie-de-la-culture-iain-m-banks/). Les Culturiens se font implanter des toxiglandes, des bioimplants cérébraux capables de générer toutes sortes de dopant sur commande. Pourrait-on réaliser un l’équivalent d’une toxiglande primitive ?

    Actuellement, la Darpa finance le développement de neuropuce dissoluble. Facebook finance le développement d’autre neuropuce capable d’injecter à leur hôte des substances thérapeutiques en cas de besoin. On peut donc envisager le développement de neuropuce dissoluble capable de produire certaines nanoparticules en cas de besoin à partir d’éléments présent dans le sens. Le principe serait qu’après implantation de la neuropuce, l’utilisateur puisse produire des nanoparticules appropriés sous réserve d’avaler le « cocktail » approprié pour l’approvisionner en matière première.

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