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DARPA finance un ambitieux programme d’interface cerveau-machine

Contrôler les drones par la pensée

La U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) a officiellement financé un programme visant à mettre au point une interface cerveau-machine – sous la forme d’un casque d’écoute conçu pour permettre au personnel militaire de contrôler n’importe quoi, des « systèmes actifs de cyberdéfense » aux « essaims de véhicules aériens sans pilote » par la seule activité cérébrale, selon un communiqué.

L’agence espère qu’une telle interface facilitera l’exécution des tâches complexes par les membres du service et les aidera également à effectuer plusieurs tâches à la fois.

Communiquer par télépathie avec un essaim de drones

« Tout comme les membres du service portent un équipement de protection et tactique en prévision d’une mission, ils pourraient à l’avenir utiliser un casque contenant une interface neuronale, utiliser la technologie comme bon leur semble, puis mettre l’outil de côté lorsque la mission est terminée », a déclaré le directeur du programme Al Emondi dans le communiqué de presse.

La DARPA a un calendrier ambitieux pour le casque. Premier point à l’ordre du jour : trouver un moyen d’enregistrer les signaux électriques dans le cerveau et de relayer l’information vers le tissu cérébral.

Une fois cela réglé, la DARPA espère transformer cette capacité en une interface cerveau-machine utile dans un contexte militaire, telle que le contrôle des essaims de drones. Espérons qu’il s’avère plus précis dans le contrôle des drones en combat actif que le drone à contrôle mental de 150 $ qui a frappé Kickstarter en mars.

IEEE Spectrum

1 Comment »

  1. Plusieurs programmes publics ou privés de contrôle « mental » de drones ou autres dispositifs sont en cours actuellement. Or, il ne faut pas se tromper sur la nature du concept: il s’agit de développer des machines qui détectent des impulsions nerveuses et émettent un signal à destination d’un dispositif. C’est donc une machine qui donne les ordres, une machine qui, potentiellement, être connecté à un ordinateur plutôt qu’un cerveau biologique.

    Parallèlement, plusieurs programmes publics ou privés étudient le contrôle « mental » d’un être vivant ou d’un de ses organes par un humain connecté à lui par un dispositif artificiel. Même remarque: ce genre d’interface pourrait très bien connectée à un ordinateur.

    J’en viens à me demander s’il n’y a pas anguille sous roche, si le but réel de ses programmes n’est pas de développer un dispositif permettant à un ordinateur de contrôler par radio les mouvements d’êtres vivants.

    A lire sur Futura Tech // Le cerveau d’un rat commandé par un cerveau humain
    (https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-cerveau-rat-commande-cerveau-humain-74903/)

    Là ne nous voilons pas la face sur l’objectif final des commanditaires de ses programmes. Les cybernéticiens développeront d’abord le contrôle informatique de rongeur et d’insecte. Puis ils testeront la technologie sur des primates, dont ils auront éventuellement augmentés les QI. Finalement, ce sont des humains qui seront « téléopérés » par la machine.

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