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Elizabeth Warren partage son projet pour briser Facebook, Google et Amazon

« Les grandes entreprises technologiques d’aujourd’hui ont trop de pouvoir – trop de pouvoir sur notre économie, notre société et notre démocratie. »

La sénatrice et candidate à la présidence, Elizabeth Warren, a annoncé vendredi un plan audacieux visant à démanteler les géants de la technologie, Amazon, Facebook et Google.

« Les grandes entreprises technologiques d’aujourd’hui ont trop de pouvoir – trop de pouvoir sur notre économie, notre société et notre démocratie. Ils ont détruit la concurrence, utilisé nos renseignements personnels à des fins lucratives et fait pencher la balance du jeu contre tout le monde », a écrit Warren dans un article paru dans Medium. « C’est pourquoi mon administration apportera de grands changements structurels dans le secteur des technologies pour promouvoir plus de concurrence – y compris le démantèlement d’Amazon, de Facebook et de Google. »

En particulier, Warren a mis l’accent sur les  » fusions anticoncurrentielles « , comme la propriété sur Whole Foods et Zappos par Amazon, WhatsApp et Instagram de Facebook, et Waze, Nest et DoubleClick de Google.

« Le dénouement de ces fusions favorisera une saine concurrence sur le marché, ce qui incitera les grandes entreprises de technologie à être plus sensibles aux préoccupations des utilisateurs, notamment en matière de protection de la vie privée « , a écrit M. Warren dans son article.

Ce n’est pas sans précédent que le gouvernement américain démantèle de grandes entreprises. Dans les années 80, elle a divisé l’American Telephone and Telegraph Company en ce que l’on a appelé les « Baby Bells« , dont plusieurs ont été fusionnées par la suite au sein de Verizon.

Warren a également fait allusion à la façon dont d’énormes intérêts technologiques ont bouleversé l’équilibre des idées sur le marché, en soulignant comment les acteurs étatiques ont pu utiliser Facebook et d’autres plateformes pour tenter d’influencer l’élection présidentielle américaine en 2016.

« Nous devons aider les créateurs de contenu américains – des journaux locaux aux magazines nationaux, en passant par les comédiens et les musiciens – à conserver une plus grande part de la valeur de leur contenu, plutôt que de le voir récupéré par des entreprises comme Google et Facebook « , a écrit Warren sur Medium. « Et nous devons veiller à ce que la Russie – ou toute autre puissance étrangère – ne puisse pas utiliser Facebook ou toute autre forme de média social pour influencer nos élections.

CNN, Business Insider

4 Comments »

  1. julienb5 – Je suis timide, passionné de la science, technologie, astronomie, ainsi que de l'histoire.
    Julien dit :

    Eux au moins font avancer le monde contrairement à nos président.
    Laissons les tranquille !

    • Julien, qu’est-ce que cela veut dire « faire avancer le monde »? Pourquoi les GAFA feraient-ils plus « avancer le monde » que « les présidents »?

      Les GAFA sont des entreprises américaines qui coopèrent avant tout avec la Présidence américaine. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne coopère pas avec tel ou tel dictature pour mettre en oeuvre son arsenal répressif numérique.

      Les GAFA sont des entreprises, par des ligues humanistes. Leurs gestionnaires craicherchent simplement à faire de l’argent pour le redistribuer à leurs actionnaires. Et quand ils ne le font pas, ils sont mis au rancart.

      Les GAFA se démarquent des autres grandes entreprises par la revendication publique du droit à constituer des monopoles et porter atteinte à la vie privée. De ce point de vue, ils ne font pas plus de bien au monde que les trusts qui les ont précédé. Ce sont rivaux plus souvent qu’alliés et ils sont habituellement alliés pour nuire aux intérêts des Nations.

      Ce dont les masses populaires ont besoin, c’est d’une plus grande capacité à imposer leur volonté générale à leur Etat et aux acteurs du marché et sûrement pas de la transformation de leurs pays en terrain de chasse pour mégacorporation.

      Chaque peuple a donc le droit de défendre son intérêt général. En l’occurence, les intérêts privés des différents membres GAFA, des rivaux rappelons-le, ne se confond ni avec celui du Peuple américain, ni avec celui des Nations européennes. Aucun peuple, ni le Peuple américain, ni les Nations de l’UE, n’a l’obligation de laisser les GAFA plus tranquilles que les trusts, les mafias, les organisations terroristes, etc…

      Et ceux qui aiment tant les GAFA n’ont qu’à nous dire qui va assurer la sécurité, fournir une sécurité sociale, combattre les épidémies, secourir les populations sinistrées. Le GAFA s’en fichent et leurs dirigeants ne veulent pas s’en charger.

    • En tout cas, Marce, elle paraît plus crédible en héritière du programme socio-économique de Roosevelt qu’Hillary Clinton.
      Elle était sans doute plus douée que son mari mais dans la droite ligne de sa politique, Bill étant souvent comparé à un « Reagan » démocrate.
      Sa tentative privatisation du renseignement n’aura pas été…convainquante.

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