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Les cryptomonnaies, une rupture géoéconomique mondiale ?

A l’heure où les cryptomonnaies défrayent la chronique, en particulier le bitcoin, il est important d’en saisir les enjeux technologiques, de même que l’environnement global touchant le domaine. Ce dossier de Géopolitique Profonde est destiné aux investisseurs, à ceux qui veulent diversifier leur épargne ou simplement aux personnes voulant améliorer leur vision du sujet. Il propose un panorama des enjeux des cryptoactifs, des réactions et des oppositions des gouvernements et entreprises sur le sujet, des théories économiques sous-jacentes ou encore des problèmes de hacking liés à ces technologies.

Quelques bases
Blockchain vs hashgraph
Les théories économiques autour des cryptoactifs
Le bitcoin est-il biaisé de base ?
Les réactions du Système : critiques et récupérations
L’intégration des crypto dans les compagnies privées
Les crypto comme alternative au système financier mondial
Les activités malveillantes autour des cryptomonnaies
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1 Comment »

  1. Le bitcoin, l’ether, le ripple et une poignée d’autres monnaies sont en cours de légalisation dans le monde entier. Même si la plupart des Etats ont su taxer les opérations effectuées à l’aide de ses monnaies, ils n’ont pas pu, en revanche, empêcher l’usage toujours plus étendu de monnaies émises sans intervention d’institutions publiques.

    On peut donc dire que l’introduction du bitcoin, du fait de ses effets directs et indirects, est une victoire de ses concepteurs supposés être des cryptoanarchistes.
    En fait des des cryptoanarchistes transhumanistes du courant extropien selon certains: https://www.ccn.com/extropian-roots-bitcoin/

    Ce peut être considéré comme une bonne/mauvaise rupture géoéconomique en ce sens que la combinaison de ces monnaies privées, des sociétés militaires privées (SMP), de l’intrapreneuriat, des Decentralized Autonomous Organisations (DAO), des agences de notation, de la futarchie augmente les perspectives de réalisation de l’idéal anarchocapitaliste tel qu’il est rêvé par David Friedman: http://ekladata.com/9o9guUUBEHrp2bWt3sHLCgd3qc8/Friedman-Vers-une-societe-sans-Etat.pdf

    Reste toutefois deux obstacles irrésolus:
    1° La privatisation de la défense et la promotion de l’intérêt général de l’anarcapie càd de la capacité à se défendre contre toute menace (invasions, épidémies, terrorisme, etc…) et à se conformer aux exigences du développement durable (à la différence des mayas).
    2° La rentabilisation de la coordination des actions ou de l’incitation à une telle coordination, l’efficacité n’étant pas un luxe.

    Face à ces écueils, les anarchocapitalistes réagissent diversement mais de manière peu constructive: nier le problème, nier la nécessité des politiques quand ils ne savent pas les privatiser. Les anarchistes marxistes ont su mettre leur idée en pratique dans le cadre de républiques des conseils. Pour ne pas être en reste, les anarchocapitalistes assimilent des Etats sommaires à des anarcapies: les tribus antérieures à la naissance des villes (dictature ou monarchie), l’Islande médiévale (régime d’assemblée aristocratique) …

    Certains toutefois, envisagent de créer des infocraties où toutes les fonctions d’un Etat minarchiste seraient assurés gratuitement par des IA: http://roadsmag.com/le-seasteading-institute-concentre-de-liberalisme-ou-modele-du-futur/

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