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Le transhumanisme, cette nouvelle religion sans transcendance

Béatrice Soltner et Père Xavier Dijon, jésuite, professeur émérite à la faculté de droit de l’université de Namur (Belgique)

On aura touché aux limites éthiques du transhumanisme quand l’homme se prendra lui-même pour une machine.

Le transhumanisme est ainsi vu par certains comme une religion. « C’est une religion qui va être basée sur la science et la technique. » Sans transcendance, donc. « Le cœur du transhumanisme c’est de regarder l’homme non pas dans l’histoire comme le font les humanistes, mais dans l’évolution« , explique Xavier Dijon. Depuis 100.000 ans l’espèce humaine n’a pas évolué : les transhumanistes veulent du changement. On pourra lire sur le sujet la fameuse « Lettre à Mère Nature » de Max More (1999).

« C’est une religion qui va être basée sur la science et la technique. »

RCF

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1 Comment »

  1. Motherboard : Silicon Valley’s Radical Machine Cult
    De l’au-delà à la transcendance de la machine, le Digitalisme offre une nouvelle promesse de paradis.
    Nous assistons au début de la Silicon Valley en institutionnalisant ses croyances religieuses. Comme l’a rapporté récemment Wired, Anthony Levandowski, un ingénieur de la Silicon Valley qui travaillait auparavant pour la société de voitures autonomes Waymo de Google et qui est aujourd’hui au centre des procès de secrets commerciaux entre Uber et Waymo, a fondé une organisation religieuse appelée Way of the Future. Son but? Pour « développer et promouvoir la réalisation d’une Divinité basée sur l’Intelligence Artificielle. » Selon Wired, Way of the Future a été fondée en septembre 2015.

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