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Bioéthique. Pour en finir avec la mort ! FEBS 2017

À l’horizon 2040, le post-humain sera immortel et d’ailleurs, ceux qui naissent aujourd’hui n’auront pas à connaître la mort… Que signifie ce besoin humain de tuer la mort ? La mort ne fait-elle pas partie de la vie? N’est-elle pas un passage obligé dans toute vie ? Et puis, que l’on soit croyant, athée ou agnostique, la mort est symboliquement rattachée à un statut particulier dans toutes les religions. C’est à se demander : l’Homme qui ne mourra pas,  sera-t-il encore un humain ?

Avec : Delphine Horvilleur. Rabbin, écrivaine, journaliste, directrice  de rédaction du magazine Tenou’a. Michel Deneken. Président de l’Université de Strasbourg. Rémi Sussan. Journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies. Aurélien Benoilid. Neurologue, chef de clinique. Maitre Jean-Marie Ohnet. Notaire. Grands témoins : Malaïka Mercky, Daphnée Pallieres, lycée Jeanne d’Arc à Mulhouse. Animation : Nadia Aubin, directrice, co-fondatrice du Forum Européen de Bioéthique.

1 Comment »

  1. En soit, « tuer la mort » est un vieux fantasme, unanimement partager toutefois, effectivement. Si ce n’est dans la conscience, ce sera dans l’inconscient, car nous sommes tous convaincu de notre immortalité.

    Si ce serait un rêve qui se réaliserait effectivement – un rêve aussi vieux que l’homme lui-même, soit-dit-en passant, et ce n’est pas les techniques révolutionnaires actuellement théoriques et sérieuses qui manquent pour y parvenir d’ici 30 ou 50 ans – cela serait merveilleux, tant que cela est effectuer socialement. Ceci est-il certains pour autant ? Non, bien loin d’affirmer aussi stoïquement cela ! Mais disons que le transhumanisme gagne les esprits : De plus en plus de politiciens et d’homme d’affaires influents se revendiquent de ce mouvement philosophico-épistémologique.

    Si cela n’est pas un fait d’ici 50 ou 100 ans, cela le sera d’ici 100 ou 200 ans. Ou encore en 200 ou 300 ans, ect…Rien n’arrête le progrès.

    Les recherches augmentent, tous comme les budgets, et surtout l’enthousiasme. Il suffit de lire l’actualité technologique quotidienne – ou même semestriel – pour voir l’étendu de la révolution en cour (La « robolution », certains disent-ils). Qui sait, peut-être que l’utopie des principaux futurologues des années 60s et 70s se réalisera sous la forme d’une société entièrement robotiser en 60 ou 100 ans, ou l’homme vivra éternellement – que ce soit virtuellement ou autrement – et sans avoir à travailler.
    Que cela se réalise ou non, le rêve est bien permis ? Une société uniquement fait de purs loisirs

    Et l’Union Européenne ne s’en cache elle-même pas vraiment de son enthousiasmes, puisqu’elle investit des dizaines de milliards dans divers projets portant indirectement ou directement sur ce sujet. Pour citer l’un d’eux, le projet Blue Brain ambitionne de « modéliser » virtuellement un cerveau humain d’ici 10 ou 20 ans. Ceci comprendrais chacune de ses connexions synaptiques, de ses neurones, et donc de sa « conscience » (Une chose qui se produira peut encore plus tôt avec l’explosion technologique des Ordinateurs Quantiques, notamment celui de Google). Car tout dans l’univers n’étant que « mathématique », tout ceci est théoriquement modélisable virtuellement, dans la mesure où nous en comprenons la combinaison élémentaire. Au final, tel que sous-tendais Einstein, l’univers n’est qu’une sorte de « simulation » de lui-même.

    Bertrand Russell serait admiratif de ce que le monde devient…

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