Skip to content

Les États-Unis prennent enfin au sérieux la sécurité sur l’Internet des objets avec ce procès

L’Internet des objets a dérapé l’an dernier, car des failles de sécurité dans les dispositifs «intelligents» ont exposé des problèmes flagrants avec des objets connectés, comme en octobre où des caméras de sécurité ont été détournées et d’autres appareils électroniques utilisés pour supprimer certaines parties de l’Internet. Maintenant, le gouvernement américain met en garde le monde de l’IoT avec un procès contre le fabricant taïwanais de routeur D-Link alléguant des pratiques de sécurité de mauvaise qualité.

Les experts en sécurité avertissent le Congrès que l’Internet des objets pourrait tuer des gens

La plainte, déposée par la Commission fédérale du commerce (Federal Trade Commission), accuse D-Link de plusieurs failles de sécurité, notamment en rendant les informations de connexion par défaut non modifiables, en laissant les mots de passe des utilisateurs en clair sur ses applications de smartphone et en rendant les caméras et les routeurs vulnérables à un contrôle à distance.

L’action de la Commission est un « avertissement fort » pour les entreprises d’IoT, a déclaré Jeremy Goldman, un partenaire du cabinet d’avocats de Francfort Kurnit Klein et Selz qui se spécialise dans les questions de sécurité des données.

LIRE AUSSI 🔖  Google lance le traitement de votre ADN dans son cloud

Dans un communiqué de presse, D-Link a déclaré qu’il va se défendre et a qualifié les allégations « injustifiées et sans fondement. »

Le procès attire également l’attention sur la question de la réglementation de l’Internet des objets. Même si la Commission prend des mesures dans ce procès, ce n’est pas nécessairement l’agence gouvernementale américaine chargée de superviser le secteur de l’IoT.

En fait, on ne sait toujours pas qui, exactement, devrait avoir compétence sur ces dispositifs. On peut invoquer une pléthore d’agences à trois lettres, dont la Federal Communications Commission, l’organisme de réglementation des produits alimentaires et pharmaceutiques et l’organisme de réglementation du transport routier, comme le souligne NextGov. La FTC elle-même s’est efforcée de ne pas devenir le premier flic de l’IoT, préférant plutôt que l’industrie naissante s’autorégule, pour ne pas étrangler l’innovation au berceau.

La FTC demande au tribunal d’ordonner à D-Link d’améliorer ses pratiques de sécurité et de payer les frais juridiques de la FTC.

Quartz

1 Comment »

En savoir plus sur Intelligence Artificielle et Transhumanisme

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading