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Des experts ont tenu une réunion secrète à propos de la création d’un génome humain synthétique

 Sixty trays can contain the entire human genome as 23,040 different fragments of cloned DNA. Credit James King-Holmes/Science Source

Sixty trays can contain the entire human genome as 23,040 different fragments of cloned DNA. Credit James King-Holmes/Science Source

La prochaine étape pour le génome synthétique (Nature)

Plus d’une centaine de scientifiques, d’avocats et d’entrepreneurs se sont réunis pour discuter de la possibilité radicale de la création d’un génome humain synthétique. Curieusement, les journalistes n’ont pas été invités. Comme le rapporte Andrew Pollack, dans le New York Times, la perspective de génomes humains synthétiques a été discutée lors d’une réunion secrète tenue à la Harvard Medical School mardi dernier. Pollack dit que les personnes présentes ont été informées « de ne pas communiquer avec les médias ou de tweeter à propos de la réunion. »

L’idée de créer un génome humain synthétique est qualitativement différente de l’édition du gène. La fabrication d’un génome humain, signifie qu’ils utilisent des produits chimiques pour la fabrication de tout l’ADN contenu dans les chromosomes humains.

Les scientifiques voient le génome synthétique comme un moyen de construire de nouveaux microbes et animaux, mais le même principe vaut pour les humains. Cela soulève donc la perspective de l’homme sur-mesure, voire quasi-humain, sans parents. Il pourrait être possible, par exemple par clonage, d’utiliser un génome synthétique pour créer des êtres humains sans parents biologiques.

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Les scientifiques pourraient créer des êtres humains avec certains types de traits, peut-être des gens nés et élevés pour être des soldats ? Ou serait-il possible de faire des copies de personnes spécifiques ? De telles tentatives soulèveraient de nombreuses questions éthiques.

George Church, professeur de génétique à la Harvard Medical School dit que le projet n’a pas pour but de créer des gens, seulement des cellules et ne serait pas limitée aux génomes humains. Il aurait pour but d’améliorer la capacité de synthétiser l’ADN en général, qui pourrait être appliquée sur des animaux différents, des plantes et des microbes.

Les organisateurs ont déclaré que le projet pourrait avoir d’importantes retombées scientifiques et serait suivi du projet génome humain (Human Genome Project), qui vise à la lecture de la séquence des trois milliards de lettres chimiques dans le plan de l’ADN de la vie humaine. Le nouveau projet, en revanche, ne concerne pas la lecture, mais l’écriture du génome humain – synthétiser les trois milliards d’unités de produits chimiques.

Le projet initialement appelé “HGP2: The Human Genome Synthesis Project”, le projet de synthèse du génome humain, avec HGP se référant au projet du génome humain. Une invitation à la réunion à Harvard a dit que l’objectif principal « serait de synthétiser un génome humain complet dans une lignée cellulaire dans un délai de 10 ans. » Ce qui est assez ambitieux mais irréaliste. Mais au moment où se tenait la réunion, le nom a été changé pour “HGP-Write: Testing Large Synthetic Genomes in Cells.”

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pour en savoir plus : New York Times, Gizmodo

1 Comment »

  1. Doit-on synthétiser un génome humain? Author: Endy, Drew; Zoloth, Laurie
    Given that human genome synthesis is a technology that could be used to completely redefine the core of what now joins all of humanity together as a species, we argue that discussions of making such capacities real, like today’s meeting at Harvard, should not take place without open and advance consideration of whether and under what circumstances it is morally right to proceed.
    URI: http://hdl.handle.net/1721.1/102449
    Keywords: synthetic biology genome synthesis human bioethics morality

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