Skip to content

Préparez-vous à vous faire relever les empreintes digitales pour vos futures vacances européennes

Les pays européens cherchent à introduire un nouveau système de contrôle automatisé aux frontières qui enregistrera les photos et les empreintes digitales des personnes lors de leur visite pour affaires ou loisirs. La proposition fait partie d’un effort des pays européens pour lutter contre le terrorisme et renforcer la sécurité.

Le système est censé entrer en vigueur d’ici à 2020, en prenant quatre empreintes digitales et une photo du visage des visiteurs qui ne détiennent pas un passeport délivré par un pays de l’Union européenne. Les données vont être stockées dans un système centralisé pendant cinq ans.

La technologie sera exécutée par les membres de l’espace Schengen, qui comprend la plupart des pays de l’UE, ainsi que l’Islande, le Lichtenstein, la Norvège et la Suisse.

Le Royaume-Uni ne participera pas, mais recueille déjà des données biométriques dans certains cas.

Le département américain de la Sécurité intérieure (U.S. Department of Homeland Security) dispose d’un système de prise d’empreinte digitale similaire pour les visiteurs étrangers qui est conçu pour rechercher les personnes soupçonnées de terrorisme, les criminels et ceux qui violent l’immigration.

LIRE AUSSI 🔖  Banque mondiale : introduction à la biométrie pour les systèmes d'identification

L’agence américaine a déclaré que son système biométrique a aidé à arrêter des milliers de personnes qui n’étaient pas admissibles à entrer aux États-Unis.

La Commission européenne, qui a publié la proposition le mercredi 6 avril 2016, a déclaré que le nouveau système « n’était pas une réponse directe à la crise des réfugiés, bien qu’il contribue au renforcement global de notre gestion des frontières. »

Environ 1,2 millions de personnes ont demandé l’asile dans l’UE l’an dernier, et plus de la moitié d’entre eux provenaient de la Syrie, l’Afghanistan et d’Irak.

La proposition devra gagner le soutien des États membres et l’approbation du Parlement européen, qui passe en revue les lois européennes.

Le système devrait coûter environ 480 millions d’euros ($ 546 millions).

CNNMoney (London)

En savoir plus sur Intelligence Artificielle et Transhumanisme

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading