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Comment notre droit à explorer l’espace repose sur nous en devenant des cyborgs ?

Photo Credit: desconstrutora.com

par B.J. Murphy

Sans le recours à la cybernétique et à l’édition génomique, nous n’aurons aucune chance dans l’espace lointain.

Nous deviendrons des cyborgs, que ce soit par l’intégration cybernétique ou par l’ingénierie génétique — ou les deux !

Ces objectifs sont certes controversés et répondront très certainement à l’opposition par des sections de la population humaine, qui croient que l’humanité est parfaite comme elle est. Et c’est très bien. À chaque individu sera accordé le droit de choisir leur propre destin — que ce soit de rester sur le plan biologique organique ou à dépasser leurs limites biologiques par les avancées scientifiques et technologiques.

Mais sans cette transformation, ces individus ne seront pas en mesure de quitter leur confinement terrestre et d’explorer les profondeurs de l’espace. Pas pour longtemps, en tout cas. Et n’oublions pas que l’existence de la terre elle-même est sur une minuterie, ce que nous ne pouvons pas voir.

Pour ceux qui choisissent de transcender, cependant, eh bien… Comme dit, le vieil adage « le ciel est la limite. » Bien que dans ce cas, pas même le ciel va nous retenir. Lorsqu’il est équipé avec un corps bionique, notre nouveau substrat aura la possibilité d’accueillir aisément les conditions féroces de l’espace. Aucune condition de rayonnement ni microgravité ne va nous détourner de notre mission.

« If man in space, in addition to flying his vehicle, must continuously be checking on things and making adjustments merely in order to keep himself alive, he becomes a slave to the machine. The purpose of the Cyborg, as well as his own homeostatic systems, is to provide an organizational system in which such robot-like problems are taken care of automatically and unconsciously, leaving man free to explore, to create, to think, and to feel ».

Mais où l’édition génétique pourrait entrer en vigueur si notre substrat biologique est remplacé par un tout nouveau corps prothèse ? C’est où il pourrait devenir un peu plus controversé, mais il n’en est pas moins vrai, si notre objectif est de coloniser l’univers […] mais la probabilité de concevoir des enfants dans l’espace n’est autre que la mort rapide et douloureuse dudit enfant.

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L’espace lointain pourrait être une condamnation à mort progressive pour nous humains adultes biologiques, mais pour les enfants, cette peine de mort serait beaucoup plus rapide. C’est pourquoi nous devons arriver à réaliser que, sans l’aide des technologies de pointe comme l’édition génomique, notre voyage dans le cosmos sera un peu stérile. Il peut sembler un cliché pour justifier une réclamation fondée sur un argument « pensez aux enfants », mais oui, s’il vous plaît, pensez aux enfants !

Aujourd’hui, nous pourrions être dans chaque direction vocifère sur les implications éthiques d’un avenir d’enfants génétiquement modifiés — dénommé « bébé à la carte » « Designer Babies » — mais avec le génie génétique, nous serions en mesure de modifier génétiquement des embryons humains nouvellement conçus pour tenir compte de la dureté des conditions de l’espace. À partir de là, ils joindront graduellement la population de compétence spatiale des cyborgs, pour explorer et coloniser l’univers.

Nous avons des questions très difficiles — mais très importantes — qui se posent auxquelles il faut répondre et qui nous attendent. Et nous ne devons pas leur permettre de nous mettre dans une impasse, sans quoi la terre pourrait très bien être la seule maison que nous connaissons dans tout l’univers.

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Autrement dit : sans le recours à la cybernétique et à la modification génétique, nous n’aurons aucune chance dans l’espace lointain.

We are all tired of being stuck to this cosmical speck, with its monotonous ocean, leaden sky, and single moon that is useless more than half the time, while its size is so microscopic compared with the universe that we can traverse its great circle in four days. Its possibilities are exhausted; and just as Greece became too small for the civilization of the Greeks, and as reproduction is growth beyond the individual, so it seems to me that the future glory of the human race lies in exploring at least the solar system”.
– John Jacob Astor IV, A Journey in Other Worlds: A Romance of the Future, 1894

extrait, source : medium.com/humai-blog

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