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Veritas Genetics va mettre votre génome sur Smartphone pour 999 $

genomeVeritas Genetics, va lancer une application en avril (en version bêta) où le consommateur pourra connaitre l’analyse de son génome. L’appli permettra des appels visuels sur demande avec les conseillers génétiques. Ce test du génome devrait essentiellement remplacer tous les autres types de tests génétiques puisqu’il prévoit effectivement toutes les réponses à la fois, a indiqué la compagnie.

Veritas propose les données, ainsi que de l’interprétation du séquençage du génome, pour un prix de moins de 1 000 $. Il comprendra les 6 milliards de lettres du génome d’une personne, analysées par un algorithme pour mettre en évidence des prédispositions médicales, comme :

– des mutations germinales hautement pathogènes, (hyperthermie maligne)
– des gènes liés au cancer comme BRCA1 et BRCA2 (susceptibilité au cancer du sein et de l’ovaire)
– ou le cérumen sec et le cérumen humide (cire de l’oreille)

La plupart des tests, comme ceux pour le risque de cancer, sont maintenant effectués séparément et pour un coût de quelques centaines à quelques milliers de dollars chacun. Veritas propose ces tests aussi bien, mais Mirza Cifric, cofondateur Veritas CEO dit qu’il est plus facile de séquencer le génome entier.

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La compagnie est presque certaine d’attirer un examen minutieux de la FDA. Cifric déclare dans une interview, que les données du génome ne se substituent pas à un diagnostic du médecin. De plus, l’exactitude des données que Veritas offre est inférieure à celle de certains tests génétiques plus ciblés. « C’est un test de dépistage, ce n’est pas un diagnostic, » dit Cifric.

La collecte de sang des premiers échantillons provenant de clients débutera en avril et les premiers devraient avoir leurs résultats en juin, déclare Veritas. Pour utiliser Veritas, un médecin devra toujours commander le test.

Misha Angrist, professeur à la Duke University Institute for Genome Science and Policy qui avait son propre génome décodé il y a quelques années par le projet d’Harvard, dit que Veritas devra répondre à plusieurs questions concernant leur test, comme : Comment ils transmettront les mauvaises nouvelles ? Comment ils gèrent les ADN dont le sens et la signification demeurent incertains ? Qu’arrivera-t-il aux données des personnes, si la société cesse ses activités ?

Quand il s’agit du génome, dit Angrist, « le diable est toujours dans les détails ».

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pour en savoir plus : MIT Technologie Review

voir : Un simple test sanguin pourrait détecter tous les Cancers
Google lance le traitement de votre ADN dans son cloud
23andMe revient avec des tests génétiques modifiés et approuvés par la FDA

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