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Collaboration de Kaspersky Lab et BioNyfiken

Alors que l’Internet des objets évolue pour devenir l’Internet du nous, les experts en sécurité de Kaspersky Lab font équipe avec l’association suédoise de biohackers BioNyfiken afin d’étudier les réalités d’une connexion de notre propre corps à Internet.

L’actualité récente rapporte l’existence d’une nouvelle génération d’êtres humains qui se font greffer des technologies dans le corps, non pour des raisons médicales, mais simplement pour plus de confort au quotidien. Des implants intelligents leur permettent ainsi de commander l’ouverture de portes, d’effectuer des achats ou d’accéder à des systèmes informatiques d’un simple geste de la main. La question se pose alors de savoir si, dès lors que nous confions à notre corps des volumes croissants de données personnelles susceptibles d’être piratées, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

BioNyfiken, une association suédoise de bio hackers, est en pointe dans la normalisation et la démocratisation du «puçage», c’est-à-dire l’implantation de puces sous la peau. Ses membres n’y voient guère de différence avec le port d’une boucle d’oreille ou d’un tatouage. Ils estiment que de plus en plus de personnes choisiront de se faire implanter des composants fonctionnant avec la technologie NFC de communication sans contact et renfermant diverses informations.

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Eugène Kaspersky, Président et CEO de Kaspersky Lab, remarque : «Personnellement, je n’aimerais pas être pucé. Je comprends cependant que le progrès technologique ne peut pas être freiné et il existe des innovateurs qui sont prêts à tester les limites de la technologie en réalisant des expériences sur leur propre corps. Je préfèrerais juste qu’ils le fassent en connaissance de cause et en ayant la sécurité à cœur plutôt que de rajouter celle-ci a posteriori, comme c’est si souvent le cas.» «C’est donc pour moi un plaisir d’envisager notre collaboration avec BioNyfiken afin d’étudier les implications, en matière de sécurité, de la connexion de notre corps au Web. Il est possible que nos chercheurs ne trouvent aucun motif de préoccupation mais, si des gens devaient se faire greffer une puce NFC, j’aimerais avoir l’assurance que des experts en ont soigneusement exploré toutes les ramifications»

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