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La place de l’être humain dans le cyberespace

Alexandre Hamel (Mastere – Université de Sherbrooke)
Juillet 2013 – article n°II.2

Le cyberespace est ce réseau universel connectant des individus à l’échelle planétaire. Certains, par exemple, le surnomment le « cerveau planétaire », d’autres parlent d’une forme d’« intelligence collective ». En raison de ses dénominations, il est possible d’y entrevoir son essentielle synergie avec l’être humain. En effet, l’homme vit dans une société en réseau et le cyberespace fait partie de sa vie quotidienne, presque partout sur la planète. Il y est dépendant, que ce soit parce qu’il y échange son savoir, parce qu’il s’en sert pour communiquer, en dehors des frontières, avec d’autres utilisateurs ou pour des raisons économiques importantes. Par ailleurs, l’être humain est indissociable du cyberespace, puisque l’un ne va pas sans l’autre. Que ce soit pour « son caractère participatif, collaboratif, ouvert et propice à la constitution de réseaux sociaux », l’Homme « fait » le cyberespace, mais aussi « est » le cyberespace. Dans leur relation, ces deux acteurs sont d’un seul tenant. Dans cette dépendance et cette indissociabilité, l’Homme y trouve une place fondamentale, entre autres, parce qu’il intervient directement dans le contenu du cyberespace. Aussi, il y est présent à titre de figurant, parce qu’il ne peut totalement contrôler son action. Finalement, il peut être exposé contre son gré aux conséquences de l’utilisation du cyberespace par d’autres utilisateurs, ce qui le place en situation d’être subissant.

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La question de la place de l’être humain (l’Homme) dans le cyberespace s’impose. Elle mérite d’être analysée, d’abord, dans les rôles que l’être humain joue à titre d’agissant, de figurant, ainsi que de subissant, puis ensuite, dans une approche plus philosophique, afin d’entrevoir les perspectives que le cyberespace pourrait prendre, dans l’existence de l’Homme.

1 – L’Homme : agissant, figurant et subissant
2 – Le cyberespace et le transhumanisme
Conclusion

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Liste de publications de référence

– Ayache, Gérard, Homo sapiens 2.0, Introduction à une histoire naturelle de l’hyperinformation, Paris, Max Milo Éditions, 2008.
– Casilli, Antonio A, « Le débat sur le nouveau corps dans la cyberculture : le cas des Extropiens » dans O Sirost, Le corps extrême dans les sociétés occidentales, Paris, L’Harmattan, 297.
– Desforges, Alix, Frédérick Douzet et Jean-Loup Samaan, « Les pirates du cyberespace » (2009) 134 Hérédote 176.
– Dumont, Jean-Marc et Nina Testut, Facebook Et moi! Et moi! Et moi!, Paris, Hoebeke, 2009. Harle, Robert F, « Cyborgs, uploading and immortality – Some serious concerns » (2002) 41 Sophia 73.
– Huyghe, François-Bernard, « Le cyberespace, nouvel enjeu stratégique » (2012) 87 Revue internationale et stratégique 176.
– Lévy, Pierre, L’intelligence collective – Pour une anthropologie du cyberespace, Paris, La Découverte, 1994.
– Musso, Pierre, « Le cyberespace, figure de l’utopie technologique réticulaire » (2000) 32 Sociologie et sociétés 31.
– Pinard, Maxime, « L’hacktivisme dans le cyberespace : quelles réalités ? » (2012) 87 Revue internationale et stratégique 93.
– Tavangarrizi, Mojgan, Analyse de la problématique des arguments moraux entre le transhumanisme et l’humanisme au sujet de l’amélioration humaine par la convergence des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives), mémoire de MA, Université du Québec à Chicoutimi, 2011
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Chaire Cyber-Défense et Cyber-sécurité
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Téléphone : 01-45-55-43-56 – courriel : contact@chaire-cyber.fr – SIRET N° 497 802 645 000 18

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